Axel ∞ Courtney (PNJ) ∞ Terrie

I don’t wanna play, boy

Même sans mes souvenirs, je sais que j’ai toujours préféré ce genre d’ambiance.  L’air libre et frais de la nature, avec ou sans compagnie. Je m’y sens bien plus à mon aise que dans ce genre de fêtes que nous avons quitté tous les deux, et je n’hésite pas à t’en faire part alors que nous marchons au travers des bois. Tu me donnes raison, et je souris face à cette « victoire ». Tu aurais pu vouloir me donner tort que cela n’aurait rien changé à mon avis ceci dit, d’après moi un endroit comme celui-là vaut bien mieux que l’endroit que nous avons quitté. La seule chose que cela aurait pu changer éventuellement, c’est l’idée que j’ai de toi. Pour le moment, même si nous passons un bon moment, j’avoue que cette idée reste mitigée. Je crois que je suis devenue un peu trop difficile avec les relations que j’entretiens désormais, ou seulement trop méfiante à cause de mon amnésie… je ne saurais dire exactement.

Nous continuons notre marche au travers des arbres, nous frayant un chemin dans cet endroit qui me fait revivre. Une amoureuse de la nature, c’est certain que j’en suis une. Et ce ne sont pas les nuages noirs qui menacent et couvrent la lune qui me feraient reculer. Toi peut-être… Je jette un rapide coup d’œil dans ta direction, tu ne sembles ni en difficulté, ni exaspéré par l’endroit. Tant mieux !
Finalement nous nous arrêtons quelques instants et je me tourne vers toi, toujours souriante pour le moment. Je ne t’emmène pas quelque part en particulier, je ne fais que marcher légèrement au hasard en ta compagnie.

« Toujours d’attaque, ou c’est trop compliqué pour toi ? » Te dis-je en plaisantant un peu, surtout parce que tu me sembles plus être un homme de la ville qu’un homme des bois.

Mais tu ne réponds pas à ma question. Tandis que mon regard est posé sur toi, et malgré l’obscurité, je peux voir que tu sembles soudainement… tiraillé ? Je fronce les sourcils en te voyant t’immobiliser si brutalement, et te crisper.

« Ça va ? »

Je pose la question alors que la réponse est évidente. Non, tu ne vas pas vraiment bien. Mais comme toute personne, je ne pose pas la question parce que j’ai un doute sur la réponse, je demande surtout pour que tu me répondes en m’expliquant ce qui ne va pas. Je ne te connais peut-être pas beaucoup, je ne peux pas dire que nous sommes amis, et je suis loin de penser que nous nous reverrons peut-être un jour, mais aucune de ses raisons n’en est une pour ignorer présentement que tu sembles aller mal. Je ne suis pas comme ça, je suis même tout le contraire… J’ai ce côté altruiste qui me fait parfois agir à mes dépends pour les autres. Tu ne feras pas exception.
La réponse que tu donnes est très loin de celle que j’attends. Tu me vocifères de fuir, de prendre tes clefs et de partir sans chercher à comprendre. Et j’avoue n’y rien comprendre. Tu jures en m’ordonnant de dégager, et même si je prends les clefs en main, je ne réagis pas immédiatement.

Mon cerveau analyse la situation en accéléré afin de comprendre ce qu’il se passe, et afin de réagir de la meilleure façon qu’il soit. La première chose qui est évidente, c’est que tu sais certainement pourquoi tu me dis ça, et pourquoi c’est important que je me tire d’ici le plus vite. Et c’est finalement ce que je fais, le plus rapidement possible, alors que je me repasse ce qu’il vient de se passer plusieurs fois. Ton changement brutal de comportement, cette crispation et cette impression que j’avais selon laquelle tu luttais intérieurement… Je m’arrête soudainement. Un trouble de la personnalité ? Une crise de schizophrénie peut-être…
C’est alors que je t’entends de loin… Trouble de la personnalité sans nul doute, quant à savoir lequel… Alors que je vais me remettre en route, la pluie s’invite soudainement à la fête avec une certaine force. Génial… Je me remets en route, alors que le temps est tout ce qu’il y a de plus favorable pour me faire souffrir sur chacune de mes factures consolidées. De quoi m’aider à te fuir, tiens ! J’avance en même temps que je réfléchis à autre chose que je puisse faire. T’assommer peut-être ? C’est tout ce qui me vient en tête. Me cacher le temps que ta crise te passe me semble une alternative un peu trop hasardeuse. Puis quoi ? Je te laisse ici et je me barre avec ta moto ? Mais c’est quoi cette situation de merde, putain ?!

Tandis que je me dirige toujours vers la moto aussi vite que je le peux – ce qui n’est pas évident avec les arbres, le sol irrégulier qui se détrempe et la douleur de mes factures consolidées en raison de la pression atmosphérique – je m’arrête deux secondes pour sortir mon téléphone… pas de réseau. Oui c’est l’inconvénient de la forêt…

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Hey cutie !

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ll pleut de nouveau. J'accélère le pas et m'égare sur le chemin. Où es-tu miss ? Tu es tout près, je le sens. Je me décide à appeler dans le vide.

- Attends-moi !! d'une voix habitée par un certain trouble résultant de ma petite comédie.

Vas-tu te laisser piéger ? Allez, mord à l’appât miss. J'ai envie de jouer ! J'aperçois bientôt une silhouette au loin. Ah te voilà ! Je ne peux m'empêcher de vouloir jouer un peu plutôt que de te chopper par surprise. Je me mets alors à crier après toi avant de foncer droit sur toi, dans l'intention de te faire éprouver de la pure terreur.

- Viens chérie ... que je te défonce proprement ...

On peut sentir la jubilation dans ma voix et l'excitation que ça me procure à l'idée de te chasser dans cette forêt, perdue loin de tout.

- Promis, tu vas adorer ça !!!

Cette fois, la jubilation prend un ton plus sournois et plus vicieux. Je cours par intermittence en te voyant hésiter d'un côté ou de l'autre alors que je me rapproche peu à peu et que tu te retournes à un moment pour voir si je suis derrière toi.
Et puis j'arrive à te bondir dessus. Mais à partir de cet instant, trou noir. Brandon a repris le dessus ou alors tu m'as fait un coup en douce.



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I don’t wanna play, boy

En même temps que je réfléchis à ce que je pourrais ou à ce que je devrais faire, je ne peux m’empêcher d’aussi me demander ce que tout ce bordel signifie. Et je me rends compte aussi que j’ai un peu plus de mal à réfléchir qu’à mon habitude. Je t’entends alors de relativement loin… toi ou ton trouble psy d’ailleurs…

Je reprends ma course quand je te vois non loin derrière moi, et je me dis que la seule chose qui me reste à faire maintenant, c’est bien de t’assommer avec ce que je vais pouvoir trouver. Je doute que je sois plus rapide que toi pour atteindre la moto et partir en trombe.
Au détour d’un arbre, je choppe finalement la branche qui me faisait défaut, et quand tu arrives à ma portée prêt à me bondir dessus, je t’assène un coup des plus forts à la tête et tu t’écroules sur le sol…

« Bon… et maintenant ? » Me dis-je, en te regardant inconscient sur le sol.

Je m’assure tout d’abord de tes fonctions vitales, parce qu’avec le coup que je viens de te donner, j’ai pu faire des dégâts. Bon pouls, bonne respiration… C’est déjà ça, je ne suis pas devenue une meurtrière comme mon oncle… quoi que dans mon cas, ce serait de la légitime défense.
Je reprends mon téléphone, des fois qu’après une autre centaine de mètres j’ai récupéré du réseau… Et justement c’est le cas. Je fouille dans mon répertoire avant d’appeler la seule personne qui doit connaître ce chemin. Une sonnerie… une deuxième, et elle décroche.

« Ouais… Tu te souviens du chemin où on a fait courir les chiens plusieurs fois cet été ? … Tu peux me retrouver là-bas ? J’ai besoin de toi … … C’est une très longue histoire. Ramène-toi, je t’expliquerai. »

Je raccroche après que Heather m’ait assuré qu’elle arrivait immédiatement. Ce qui me laisse environ un bon quart d’heure avec toi, toujours inconscient sur un sol de plus en plus boueux avec cette maudite pluie qui s’est invitée à la fête… Et alors que je frissonne, je me dis que j’aurai peut-être dû demander à Hetty de m’apporter un peu de rechange sec… Tant pis…

Le temps que ma meilleure amie arrive, je te traîne jusqu’à l’endroit où nous avions laissé ta moto, et je vérifie encore ta respiration et ton pouls… Toujours vivant, mais peut-être que je devrais appeler une ambulance pour qu’elle te conduise à l’hôpital… Je vais attendre Hetty pour me décider, elle sera peut-être de bon conseil…

« Tu serais sympa de ne pas te réveiller de suite… ou en tout cas pas en mode « trouble psy », ça m’arrangerait, je t'avoue. »

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Lorsque je reviens à moi, un violent mal de crâne me vrille la tête. Ça tourne un peu tandis que j'essaye de me redresser. Je ne comprends pas tout de suite où je me trouve à cause de l'obscurité qui règne dans la pièce. Il n'y a qu'une lampe de chevet qui offre un peu de clarté ainsi que la lumière qui semble provenir du couloir. On dirait ma chambre. Celle de notre ancienne maison. Celle que Tayson a racheté il y a quelques années. En ouvrant mieux les yeux, je le remarque dans le fauteuil en face.

- Qu'est-ce que je fais là ?!

Mon frère m'explique ce qui s'est passé ce soir. Il semble que tu l'aies eu au téléphone. Je ne sais pas au juste s'il a appelé et que tu as répondu à mon téléphone ou si c'est toi qui a regardé dans le répertoire du mien et qui a cherché à joindre quelqu'un de ma famille. En parlant de toi, je te remarque justement près de la porte. Tu t'approches en même temps que Tayson en voyant que je suis revenu à moi. Tout ce que je me rappelle, c’est notre balade en forêt ... et puis ...

- Merde, ça s'est reproduit, c'est ça ?

Je me demande comment les choses ont tourné avec toi et je te demande si tu n'as rien eu de mal.
Tayson lui, affiche un regard plus inquiet, il doit songer aux troubles de même ordre que notre mère avait même si c'était complètement différent. Elle, ce n'était pas un dédoublement mais un trouble lié à la dépression. Je préfère le dire comme ça.




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J’attendais Heather patiemment en même temps que je te surveillais. Je commençais aussi à avoir froid, il faut dire que j’étais trempée jusqu’aux os avec cette foutue pluie. C’est alors que ton téléphone sonna, et en l’absence d’une idée géniale pour me réchauffer, je répondais à ce dernier. Je discutais un certain temps avec ton frère lorsque Linus arrivait… C’est Heather que j’avais demandé, mais j’avais aussi oublié qu’elle ne pouvait pas se déplacer. Après une longue discussion à moitié houleuse avec Linus, ce dernier acceptait de m’aider à te ramener chez ton frère, comme je l’avais convenu avec lui. Comme à son habitude, Linus me casse les pieds et je me dis que j’aurai dû appeler quelqu’un d’autre pour m’aider avec mon nouveau problème.

Lorsque nous arrivons chez Tayson, ce dernier me fait remarquer que je n’y suis pas allée de main morte… Parce que bien évidemment, son frère en plein délire psychotique, j’avais largement le temps de prendre des pincettes. Je m’engueule un peu plus avec Linus, parce qu’il m’ordonne qu’on s’en aille, et que je refuse. J’ai éclaté la tête d’un type avec une branche, et quand bien même c’était de la légitime défense, j’aime autant m’assurer qu’il va bien. C’est la raison pour laquelle je reste à ton chevet, avec Tayson, tandis que Linus part chercher ta moto, en même temps qu’il me maudit, j’en suis certaine.

Lorsque tu reviens enfin à toi, ça fait un moment que Tayson et moi n’échangeons plus un seul mot. En réalité, j’ai coupé court à la conversation, parce que je n’ai pas envie de parler. Je laisse Tayson t’expliquer ce qu’il s’est passé, et je reste silencieuse le temps qu’il le fasse. Ce que je compte faire, c’est vérifier que tu vas bien, et partir. Tu demandes si « ça » s’est reproduit, et j’en conclue donc que ce n’est pas la première fois que tu as ce trouble. Je m’approche, mais ce n’est pas à ta question que je compte répondre.

« Sur une échelle de un à dix, à combien est ta douleur à la tête ? Est-ce que tu as des vertiges, des nausées, une vision trouble ou n’importe quoi d’autre ? » Commençais-je. « Suis mon doigt du regard. » Dis-je pour vérifier que je n’ai pas abîmé quelque chose en te frappant.

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« Sur une échelle de un à dix, à combien est ta douleur à la tête ? Est-ce que tu as des vertiges, des nausées, une vision trouble ou n’importe quoi d’autre ? » me demandes-tu tandis que je me redresse un peu plus pour me caler, dos contre la tête de lit.

Je te rassures. Pas de vertiges violents, pas de nausées ni de trouble de la vision. Juste un mal de tête. Je m'applique à ta technique et il semble qu'il n'y ait aucun soucis. J'ai bien compris que ces vérifications consistent à savoir si je n'ai pas subi de traumatisme et je cerne ce qui a alors causé le trou noir. Du moins, je le suppose.

- Tu m'as donné un coup à la tête, pas vrai ?

On m'amène bientôt un cachet d'aspirine. J'aimerais me lever mais on me conseille de rester couché pour me reposer. Je réalise que tu n'as pas répondu à ma question plus tôt mais il est clair à te regarder dans la lumière qui emplit depuis maintenant quelques instants la pièce, que je n’ai pas eu le temps de te faire quoi que ce soit de mal. Tant mieux. Par le passé, je me suis retrouvé dans de drôles de situations au réveil.

Tayson veille sur moi tandis qu'il reste à mon chevet. Il a l'habitude. Je finis par m'endormir en songeant que mon cas risque de soulever des questions. Je ne te connais pas assez pour savoir si tu vas t'en mêler ou non mais je sais que Tayson gèrera en fonction. On a beau se prendre souvent la tête, il reste protecteur envers moi et il répare parfois certaines de mes bourdes. Involontaires ou non. Là-dessus, j'ai un frangin extra sur lequel je peux compter. Je sais qu'il va cependant devoir s'occuper de me faire suivre à nouveau le traitement que j'ai abandonné il y a quelques temps. Prise de tête en vue ... .
Mais pour l'heure, je m'endors plus facilement que je ne l'aurais pensé. La fatigue a le dessus.

Je ne me réveille que le lendemain dans l'après-midi après m'être bien reposé. Je retrouve Tayson seul dans le salon. Je demande après toi, savoir si tu es bien rentrée et si on m'a ramené ma bécane. Il me fait signe en direction de la petite baie vitrée derrière lui. Je m'y dirige et voit alors ma moto garée dans l'allée. Je ne peux m'empêcher de sortir pour vérifier si tout est ok malgré le frangin qui me rassure sur son état impeccable, si ce n'est quelques traces de boue.
A mon retour dans le salon, nous discutons de la veille et de ce qui est arrivé. Il m'assure qu'il n'y aura pas d'emmerdements pour moi à partir du moment où je reprends mon traitement et que je concède à arrêter les conneries. Je sais exactement de quoi il parle, et si d'ordinaire, je l'enverrais balader aussitôt, aujourd'hui, je décide de l'écouter et d'envisager l'option sans faire de vague.
Tay m'a préparé un bon petit plat sur lequel je saute. Je mange devant la télé à côté de lui. La fin d'après-midi est calme. Je me demande si je te reverrais un jour. Mais je suis certain qu'on aura l'occasion de se croiser dans cette petite ville même si avant de te rencontrer la veille, je n'avais encore jamais remarqué ton joli minois.


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À ton réveil, la première chose qui m’intéresse, c’est de savoir si je n’y ai pas été trop fort quand je t’ai frappée avec la branche. Je sais que je n’y suis pas allée de main morte, et avant ton propre état, ce qui m’intéresse c’est surtout de ne pas avoir ajouté des problèmes à la longue liste de ceux que j’ai déjà. Tu réponds assez rapidement, tu me sembles alerte et le niveau de douleur me paraît correct pour quelqu’un qui s’est fait assommer avec une branche. Tu me demandes alors si je t’ai frappée…

« Tu ne m’as pas beaucoup laissé le choix. » Dis-je simplement pour répondre à ta question. « Évite de trop remuer, et repose-toi. » Te dis-je avant que ton frère ne revienne avec un peu d’aspirine. « Si tu as encore mal demain matin, tu pourras en reprendre un. »

Si je suis en partie responsable de ton état, ça m’empêche pas de jouer les infirmières pour réparer ce que tu m’as obligée à faire. Quand j’ai dit à Linus que je voulais m’assurer que tu allais bien, je me suis prise une sacrée soufflante. Pourquoi aiderai-je un mec qui aurait pu me faire du mal ? Parce que c’est un de mes boulots peut-être ? La réponse n’a pas plu à Linus qui m’a fait tout un flan juste avant de partir… mais je sais qu’il va revenir me chercher quand même, ne serait-ce que pour me faire la morale quand il me reconduira chez moi. Je m’apprête à sortir de la pièce quand je m’arrête.

« Et tant que j’y suis… t’as un problème psy, faut que tu consultes et que tu te fasses soigner. Si tu ne le fais pas, je te dénonce. Pour le problème psy, et pour la drogue que tu as mise dans mon verre. »

Pendant que tu jouais la belle au bois dormant, j’ai eu le temps de réfléchir à ce qu’il s’est passé. Je ne parle jamais de mon accident, et je ne monte plus sur des motos… si je l’ai fait, c’est parce que des barrières que j’ai érigées sont tombées, et puisque le cocktail ne contenait pas d’alcool, c’est forcément la drogue.
Je quitte finalement la pièce, et je m’apprête à quitter la maison également, j’attendrais Linus dehors, je préfère. Ton frère me suit, juste le temps de m’adresser quelques mots, me demandant de ne pas te dénoncer.

« C’est hors de question. » Lui dis-je. « Si je l’avais pas assommé, il m’aurait fait quoi hein ? Et il fera quoi à la prochaine ? Peut-être que vous pourrez vivre avec la mort ou le viol d’une pauvre fille sur la conscience la prochaine fois que ça lui arrivera, mais moi pas. Vous êtes son grand frère, convainquez-le de se faire soigner, ou prenez la décision qui s’impose. »

Finalement je quitte la maison après avoir dit ces quelques mots à ton frère… Je note par ailleurs qu’il est très loin de m’apprécier, et je me dis que ce n’est pas seulement pour le sujet qui te concerne. Mais comme je n’ai plus envie de discuter, et que je me fous de l’autre raison pour laquelle Tayson Machester ne me supporte pas.
Je quitte la maison, et j’attends Linus dehors… Lorsqu’il arrive, nous repartons immédiatement et au lieu de me faire la morale, il se tait et bougonne intérieurement. Si je pars de cette maison maintenant, l’histoire n’est pourtant pas terminée. Et si les Manchester pensent que je bluffe au sujet de la dénonciation, ils vont vite déchanter…

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Terminé et verrouillé