A small surprise encounter .

Cole & Noam

Avoir accès à un ordinateur, ça peut parfois être gratifiant. Noam n'a pas d'ordinateur chez lui, pas encore et il n'en aura peut-être jamais ça dépend un peu de ses autorisations ou non, peut-être que Grace en a un et qu'il pourra l'utiliser, mais il ne sait pas encore. En attendant, il utilise les ordinateurs du lycée dès qu'il en a besoin et il le fait assez souvent ou alors il se rend à la bibliothèque mais il évite de peur que l'un des gars du centre ne le remarque dans un endroit pas très moderne à leurs yeux. Enfin soit, il a passé plusieurs journées sur l'ordinateur à faire des recherches sur un auteur qu'il aime beaucoup, il ne signe que sous un pseudonyme ce qui est dommage. Noam aime beaucoup ce qu'il a écrit, et il a envie d'en découvrir un peu plus, il aurait bien aimé pouvoir le rencontrer, lui parler, enfin il aurait aimé qu'il fasse des séances de dédicaces mais il semblerait que l'homme préfère être distant et ne pas se faire connaître plus que ça. Mais il n'a pas donné son dernier mot, il a passé un moment à chercher des informations regroupant quelques petites choses ensemble, il est passé sur plusieurs forums de discussions puis finalement, il a réussi à trouver. Cole Howkins ça semble être ça. Le jeune homme semble être dans la ville d'après ce qu'il a vu. Noam réfléchissait un peu en regardant les images qui se trouvent sur le net à ce nom. Il essaie de bien visualiser l'homme et il a même imprimé une photo qu'il a montrée à quelques connaissances. D'après eux, ils ont vu l'homme plusieurs fois rentrer dans l'hôtel de la ville. Ca doit donc être là qu'il se trouve. Bizarre de vivre dans un hôtel mais il doit avoir les moyens pour le faire. Noam ne se posait pas plus de questions, il voulait le voir, il voulait le rencontrer cet écrivain mystérieux. Il a tellement envie d'en savoir plus sur lui, tellement envie de savoir d'où lui vient cette inspiration. Il a une plume qu'il aime beaucoup. Il rêve d'être écrivain, il aimerait pouvoir remplir des pages et des pages mais il ne se sent, pour le moment, pas apte à le faire, sans doute parce qu'il n'a même pas encore son bac, sans doute parce que tout ce qu'il touche devient poussière ou mauvais. Enfin, il n'a pas confiance en ses capacités et préfère vivre dans les œuvres des autres. Il apprend, il s'instruit et surtout il se plonge dans un autre monde. Il garde bien secret son amour pour les livres, ses amis riraient de lui s'ils savaient. Enfin, c'est son avis en tout cas, c'est son impression.

Il y a quelques jours, il a pris la décision de se rendre dans cet hôtel ayant réellement l'espoir de pouvoir voir cet homme. Il avait son sac avec lui, dedans, il y avait mis les livres de l'homme qu'il avait soigneusement gardé, ce ne sont que des livres qu'il a empruntés, il n'a pas les moyens de pouvoir se les offrir, peut-être qu'il ne les rendra pas, il ne sait pas encore ça ne serait pas la première fois qu'il vole quelque chose de toute façon, ça ne changerait rien. Après quelques minutes de marche dans la ville, il arrive à la porte de l'hôtel, il entre à l'intérieur du bâtiment et se rend automatiquement devant la femme qui s'occupe des chambres sans doute, enfin d'en attribuer au client. Il montre la photo de l'écrivain rapidement en demandant dans quelle chambre il se trouve. Il se retrouve devant un mur, elle n'a pas le droit de révéler des informations sur ses clients. Noam soupire longuement en venant prendre un peu de son argent de poche, il pose le billet sur le comptoir. Il attend encore un peu avant de finalement obtenir ce qu'il voulait. Il avance jusqu'à l'ascenseur, puis monte les étages. En peu de temps, il arrive. Il avance rapidement dans le couloir regardant les numéros attentivement puis arrive finalement au bon endroit. Il s'arrête devant la porte et prit une grande inspiration avant de frapper à trois reprises contre la porte espérant qu'il est présent. Il était un peu nerveux, il a un peu peur de faire face à cet homme mais en même temps, il est impatient, c'est un peu un trop-plein d’émotions à la fois mais il ne va pas fuir, il ne baissera pas les bras, il a envie d'être là et de pouvoir le voir.

A small surprise encounter .

Cole & Noam

Perdu dans la fièvre créatrice, je suis sur mon ordinateur depuis de longues heures, mon dos et mes doigts commençant à me faire souffrir légèrement et j'ai conscience que je devrais faire une pause mais je ne veux pas perdre cette bouffée d'inspiration. Même pas au dépit d'une cigarette qui serait bien salvatrice. Ecrire m'aide beaucoup à oublier ou plutôt oublier que j'ai oublié. Que je ne suis rien au delà des papiers traînant dans mes affaires. Au delà de ces mots que je couche sur le papier dans une frénésie qui ne ravi que les gens publiant mes livres. Je n'ai pas vraiment conscience de l'impact qu'ils peuvent avoir. Je ne m'en suis jamais vraiment préoccupé pour être totalement honnête. Si j'écris c'est dans un but thérapeutique, si j'ai cherché la publication c'était dans un but alimentaire. La maigre pension que me reversait l'armée, bien insuffisante pour supporter mon train de vie vagabond d'une ville à l'autre. Les voyages. Je finis cependant par relâcher mon attention alors que mes yeux me brûlent d'avoir passer trop de temps sur l'écran. Je soupçonne des problèmes de visions mais mon dossier médical militaire désignait une vue parfaite. Pourtant ses brûlures et ses migraines sont là depuis mon réveil. Peut être sont elles des conséquences de l'incident, je n'ai cependant jamais pris le temps de faire examiner mes yeux. Je m'étire les bras avant de faire craquer mes articulations dans un son satisfaisant. Je me lève et laisse ma jambe droite se mouvait avec lenteur. La position assise n'est pas des plus favorables pour ma jambe qui comporte les souvenirs d'une blessure dont je n'ai que les conséquences et qui j'ignorais si elle en fallait la peine. Je décide d'aller faire un tour dans ma salle de bain, à l'intérieur de la chambre quand je suis interrompu par le bruit d'un poing.

Je me fige, n'attendant pas de visites. Me demandant même qui peut bien venir me voir. Je suis à jour sur mes paiements à l’hôtel et je n'ai pas vraiment une foule d'amis dans la région. A vrai dire, il n'y a qu'une seule personne à qui j'ai réellement parlé depuis mon arrivée en ville. Mon coeur redouble dans ma poitrine, et mes mains deviennent moites. J'ai plutôt gâché notre dernière entrevue par mes manières, et je ne suis pas vraiment en était pour une répétition de cette catastrophe me laissant plus que jamais la sensation d'être un alien sur cette planète. Je ne peux pourtant pas ignorer, même si une voix minuscule se fait entendre dans ma tête me suggérant de prétendre ne pas être dans la chambre. Ce n'est pas poli, et je tente d'améliorer mes manières et me confrontait à cette sensation désagréable grattant l'intérieur de mon cerveau de manière particulièrement ennuyante. Comme ci, une partie de moi tentait de me faire comprendre une chose qui m'est inconnu. L'inconvénient de se souvenir de rien.

Quand j'ouvre la porte, mon regard tombe sur un adolescent, et ce n'est certainement pas le visage que je m'attendais à voir. Je n'ai aucune idée qui il peut être et je regarde à gauche et à droite avant de reposer les yeux sur lui, persuadé qu'il a du se tromper de chambre, mais à son expression j'ai bien l'impression qu'il n'y a pas erreur sur la personne qu'il cherchait à rencontrer. Un léger vertige s'empare de moi, une parcelle s'effondre et l'espace d'un court moment, je me mets à me dire ... et si ... Il y a quelque chose qui ne va définitivement pas dans cette ville. Peut être que c'était une réponse qui se trouvait sous ses jeunes traits. Je force un sourire, un peu grimaçant dans ce que je veux être un geste poli mais ratant mon impression d'un bon kilomètre. - Oui, je peux vous aider ? Je ne lui refermes pas la porte au nez, et de ma part, je suis content de noté une certaine amélioration sur ma misanthropie forcé.

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Cole & Noam

Noam s'impatientait de plus en plus devant la porte, bougeant d'un pied à l'autre en croisant les doigts pour que l'homme soit là et surtout que ça soit le bon endroit, la bonne chambre. Il espère ne pas s'être trompé et qu'il s'agit bien de l'écrivain tant recherché. Il se mord la lèvre doucement en imaginant divers scénarios dans sa tête, il serait vraiment déçu s'il venait à ne pas ouvrir la porte, ou simplement à lui fermer la porte au nez. Il a tellement envie de lui parler et d'exprimer son admiration en quelques sortes. Ça n'a rien de méchant en soit, c'est une démarche personnelle et il n'y a que lui qui est au courant, personne ne sait qu'il se présente devant cette porte et personne n'a besoin de le savoir non plus, surtout pas ses amis. Noam était sur le point de partir en ne voyant pas la porte s'ouvrir mais il entend du bruit à l'intérieur. Il fronce alors les sourcils se mordillant la lèvre. Il se dit simplement que la personne prend le temps de venir, qu'elle est occupée, à la toilette ou autres possibilités de ce genre. Son cœur rata un battement lorsque enfin la porte s'ouvre. Très rapidement il monte le regard sur l'homme, c'est bien lui, du moins c'est l'homme de la photographie il n'y a pas de doute. Il est vraiment heureux de pouvoir le voir en face de lui. Il attend avant d'approuver suite à sa question. « - Je viens ici pour vous rencontrer. » Dit-il le plus calmement du monde. Il maintient le regard vers lui puis bouge un peu son sac. Il ouvre celui-ci cherchant à l'intérieur avant de finalement sortir le livre qu'il a pris avec lui. Il vient le lui montrer pour qu'il comprenne un peu mieux la raison de sa présence devant lui. « - Je suis fan de vos écrits, j'adore vraiment. Et je voulais vraiment vous voir devant moi, faire votre connaissance. Puis quand j'ai compris que vous vivez dans la même ville que moi je me suis dit que c'était une chance, alors je me suis donné le courage de venir jusqu'ici. » Dit-il sans s'interrompre. Sans doute qu'il parlait un peu trop, qu'il disait beaucoup trop de choses en une fois mais il est nerveux, ça n'est pas tous les jours qu'on rencontre une personne que l'on admire. Puis il est nerveux aussi à l'idée qu'il puisse l'envoyer bouler, après tout si ses livres son signé sous un pseudonyme c'est qu'il n'a pas envie d'être dérangé. Noam en a conscience dans un sens mais il avait quand même envie de tenté sa chance. Il voulait entreprendre quelques choses, faire quelque chose qui lui plaît puis pourquoi pas avoir des conseils, parler, avoir un autographe. Il ne doit pas avoir des visites de fans tous les jours puisque la plupart des gens ne savent pas qui il est vraiment. Noam a été un peu plus intelligent, il a fait ses recherches au moins. Il passe la main dans sa nuque rapidement. « - Est-ce que je peux rentrer ? » Noam n'avait pas tellement envie de rester dans le couloir comme ça, n'importe qui pourrait faire un passage, n'importe qui pourrait les voir, le voir. Et il ne veut pas qu'on le voit comme ça. Bien qu'il ne fait absolument rien de mal. Il pourrait trouver mille excuses valables pour sa présence dans un hôtel, que ça soit d'un truc sexuel à un truc simplement normal. Soit, il se concentrait sur l'écrivain pour le moment étant toujours un peu admiratif et surtout heureux de l'avoir enfin devant lui.

A small surprise encounter .

Cole & Noam

La confusion, précède une note d'espoir alors que l'enfant face à moi dit être venu pour me rencontrer. Serait-il une clé de mon passé oublié ? Je le fixe avec une intensité toute particulière, mais il n'évoque aucune émotion en moi, et je dois me résoudre à ce vide, toujours et encore. Il révèle néanmoins bien vite les raisons de sa venue, et la surprise s'empare de moi, mélangé à une légère panique. Si j'ai choisi d'écrire sous pseudonyme, c'est pour la bonne et simple raison que je ne suis pas doué pour les interactions humaines. Mais je veux m'améliorer, faire en sorte d'être un peu plus normal. Peut être peut il me permettre de m'entraîner. Qui plus est je dois avouer que sa ferveur, et la plaisir que lui procure mes mots fait naître une pointe de contentement et de satisfaction. Je n'ai jamais su l'impact de mes mots sur les gens m'entourant. Cet adolescent semble bien nerveux et pourtant plus brave que moi dans tous les aspects de ma vie. C'était peut être la raison pour laquelle je décidais de le laisser rentrer plutôt que de lui fermer la porte au nez et retournait vaquer à mes occupations et surtout à l'écriture de mon prochain livre.

- Entre un instant ... Le son de ma voix n'était pas à proprement parlé chaleureux mais il y avait assez d'inflexion pour ne pas l'effrayer trop par ma personnalité un poil distante. C'était après tout mon premier fan, et malgré la lourdeur sur mes épaules, la pensée stupide m'amusait intérieurement. Je n'avais jamais écrit dans le but de rencontrer le succès, simplement exorciser les cauchemars qui hantaient mes nuits. - Laisse moi prendre mon porte feuille. J'avais effectivement conscience que recevoir un homme aussi jeune-t-il soit dans ma chambre d’hôtel pourrait probablement laisser place à d'étranges rumeurs. Et je n'aimais guère être au centre de l'attention, alors si je m'enfermais à double tour dans une pièce constituait de peu de chose à part un lit, je savais que les interrogations commenceraient. - Il y a une espèce de restaurant au rez de chaussée, on peut aller y boire un café et parler ... de mes livres. C'était étrange parce que pour tout dire, je ne savais pas trop ce que le gamin voulait. Peut être rien de plus qu'un gribouillis de ma signature au coin d'un des livres qu'il m'avait montré. Peut être des questions sur ce qui m'avait poussé à créer ces personnages. Et là je serais bien embêté. Parce que comment expliquer que je n'avais aucune idée de comment j'étais parvenu à écrire tout une histoire basé sur des flashs que je doutais être réellement ma mémoire. Ou peut être, je ne pouvais nier l'étrange ressemblance du regard qui m'avait hanté et celui de l'infirmier qui avait fait sa place dans ma vie bien malgré moi. Je refusais pourtant de m'interroger sur des doutes, espoir fugace qui serait vite détruit. Je me retournais vers le garçon, après avoir pris mon paquet de cigarettes et mon porte feuille, pour savoir si le programme l'intéressait un tant soit peu.

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Expéditeur: Unknown
Destinataire: Cole Hawkins
Message reçu, aujourd'hui.

Eh l'abruti ! Me dis pas que tu vas en faire le prochain sujet de ton roman ? Ce merdeux ne mérite même pas le quart de ton attention. Tu veux un best-seller, parle de moi ! Raconte mon histoire, la vraie, celle que mon père refuse de dire. Trouve qui a détruit ma vie et la tienne ne deviendra pas un enfer !
-S

A small surprise encounter .

Cole & Noam

Noam était ravi d’être là pour voir cet écrivain qu’il adore. Il fut encore plus ravi quand celui-ci le laissa entrer dans la chambre d’hôtel. Pour le moment, ils sont hors de la vue des personnes qui peuvent penser des choses absurdes à leur sujet. Et surtout personne ne peut le voir en train de quémander des informations pour des écrits. Noam a encore honte de ses préférences, de ce qu’il aimerait faire et devenir. Il n’assume pas et préfère donc ne rien dire à qui que ce soit. Si ce n’est à son meilleur ami mais pour le reste ça ne lui viendra pas en tête de le faire. Il regarde attentivement autour de lui en étant quand même surpris de la pièce dans laquelle il passe ses journées. « - Pourquoi vous ne louez pas une maison ou un appartement ? Cet endroit vous inspire plus qu’un autre ? » Demanda-t-il premièrement. Parce que ce mode de vie lui pose beaucoup question. Vivre dans une chambre d’hôtel ne serait pas simple pour le jeune qui a sans cesse besoin d’espace. C’est trop petit une pièce, être enfermé entre quatre murs comme ça. Il deviendrait complètement dingue après seulement une journée. Sans doute que cet homme est plus calme et plus habitué à faire des choses dans ce style. Ça le rend intéressant et spécial, c’est encore mieux à ses yeux. Il maintient le regard vers lui, le regardant un peu plus longuement avant de hocher la tête. « - Faisons ça dans ce cas, allons là. » Dit-il en réponse à ses mots. Il n’aime pas trop être exposé comme ça, mais il croise les doigts pour que ses amis n’aient pas l’idée de venir jusque-là. Normalement non, ils ne sont pas du genre à venir dans des hôtels, vraiment pas d’ailleurs.

L’adolescent attend que l’homme soit prêt, qu’il ait terminé de prendre ses affaires pour sortir finalement de la chambre d’hôtel. Il maintenait le livre dans sa main et son sac à son épaule. Il marche au côté de cet homme dans les couloirs regardant un peu partout. Bon normalement, l’écrivain devrait lui faire un peu peur et c’est le cas. Qui sait s’il n’est pas un pédophile après tout ? Personne ne le sait. Mais il prend sur lui parce que sa passion prend le dessus sur sa peur et puis maintenant qu’ils se retrouvent en public, il ne lui fera rien du tout. Il avance calmement vers ce qu’il venait d’appeler un espèce de restaurant. Il regarde attentivement puis il vient finalement se poser tranquillement à une table pensant être bien tranquille comme ça. Il pose directement le livre sur la table devant lui. « - Je n’ai pas vraiment d’argent pour payer, mais on peut partir sans le faire ça ne serait pas la première fois. » Autant qu’il le dise de suite, avant de faire n’importe quoi. Ou il prendra rien du tout pour ne pas faire payer l’homme non plus. Enfin, il n’en sait rien pour le moment. Il respire doucement avant de sourire une fois de plus en l’observant un peu plus longuement. « - Pourquoi un pseudonyme ? Vous n’aimez pas les gens ? Ou vous avez peur que ça ne plaise pas ? »

A small surprise encounter .

Cole & Noam

Le jeune garçon était curieux et bavard ... D'un certain côté, il compensait bien mes silences un peu trop long mais j'étais un peu confus par cette afflux d'intérêt à mon encontre, je n'avais pas vraiment l'occasion de rencontrer des gens qui s'intéressaient à ma personne. Pour tout dire, j'avais plus l'habitude de jouer les fantômes dans les villes que je traversais. Mais c'était presque amusant de voir autant de curiosité. Il avait définitivement les critères d'un être qui appréciait mes livres, et ce n'était pas un prétexte peu subtile pour m'approcher. - Je ne comptes pas rester en ville. Je réponsais à sa question sur le pourquoi une chambre d'hotel, même si je devais admettre que la pensée d'un certain infirmier me faisait réviser mon jugement sur ce point là. Mais je préférais me distraire de mes pensées et lui sourire légèrement pour lui proposer d'aller boire un café. Je n'allais pas passer une heure enfermait dans une chambre avec un adolescent, pour de multiples raisons et puis, c'était la moindre chose que je pouvais faire pour lui, alors qu'il semblait montrer un vrai intérêt pour une personne qui n'en était pas doté de tant que cela. Je fermais ma porte, entendant le vibreur de mon portable sur le bureau, je le laissais là, sans le regarder, c'était mon éditeur, c'était la seule personne à avoir mon numéro de téléphone, je verrais bien ce qu'il veut en revenant de ce café après tout. Je gardais le silence alors que nous nous rendions au restaurant qui se trouvaient dans l'hotel. Qui ressemblait plus à une cafétaria de lycée qu'un restaurant à vrai dire.

Je suis l'adolescent jusqu'à une table, fronçant les sourcils en entendant ses premiers mots, et l'étudiant un court instant, la tête légèrement sur le côté. - Laisse moi te payer ton café, j'ai une jambe qui n'est plus très fonctionnelle qui plus est je loges dans cet hotel. Je lui offrais un léger sourire secouant la tête avant de me dire qu'il avait cet air lourd des gens qui n'ont pas eu la vie facile. Ce n'était pas mon problème cependant, il venait là pour parler de mes livres pas pour faire face  à un homme qui se la jouerait psy alors que sa propre vie était un bordel colossal. Et je suis soulagé même si interpellé par la question qui suis. Je baisse les yeux, me laissant légèrement intimidé par cet enfant. - Ni l'un, ni l'autre. Disons que je ne suis pas doué avec les gens, c'est certain mais ... Comment expliquer que je n'avais jamais écrit dans le but de me faire publier, et que tout cela n'avait été qu'un coup du hasard. Apprécierait il de savoir cela d'un auteur qu'il admirait. - Le pseudonyme était une idée de mon éditeur. Je lui ai dit que je refusais de faire autre chose qu'écrire.Même si c'est moi qui avait choisi le pseudonyme en question. Je relevais les yeux vers une serveuse qui se rapprochait pour prendre notre commande, et je prenais un café pour moi même pour me retourner vers le jeune homme. Attendant qu'il passe sa propre commande avant de bafouiller légèrement. - Excuse moi, tu m'as dit que tu t'appelais comment ? C'était peut être un peu rude de ma part mais je l'avais prévenu que je n'étais pas vraiment doué avec les gens.

A small surprise encounter .

Cole & Noam

« - Oh c’est dommage. Pourquoi ? » Demanda-t-il directement en entendant qu’il ne restera pas dans la ville. Pour Noam c’est vraiment dommage, il aurait aimé qu’il reste dans cette ville, c’est assez cool d’avoir un si bon écrivain proche de soi. Enfin il y a aussi Anders mais Noam commence juste à découvrir ses écrits et leur relation n’a pas débuté de la meilleure des manières. Enfin soit, ce n’est pas à lui de dire quoi faire à un homme qu’il connait à peine. Et puis, il est quand même heureux de pouvoir le voir là maintenant, au moins il aura eu cette chance et il ne l’oubliera pas. Il allait se concentrer sur ce moment et il n’allait faire que ça pour l’instant. Il était donc descendu avec lui pour rejoindre cette cafétéria au moins, il découvre un peu les lieux. Il n’est jamais venu ici et pour le moment tout semble vraiment correcte, c’est sympa. Vraiment sympas. Il sourit doucement avant de hausser les épaules. Je m’asseyais à la table ne pouvant pas m’empêcher de parler avec cet homme. Ca vient presque tout seul, sans doute parce qu’il me stresse quand même un petit peu. J’imagine, je ne suis pas toujours comme ça. Heureusement, j’ai vraiment l’air d’un con. Je secoue doucement la tête. « - Mh. Et bien merci c’est cool. » Je n’aime pas trop le fait qu’il paie pour moi, ça me gêne. Ca aurait été quelqu’un d’autre, ça ne m’aurait rien fait, au contraire j’aurais poussé la personne à le faire encore plus. Mais là c’est différent, ça n’est pas la même chose. Enfin soit, il ne pouvait refuser non plus, il n’a pas d’argent. Il aurait pu partir sans payer mais peut-être que Cole aurait eu des ennuis à cause de lui. Tout est possible après tout. Il écoutait les réponses qu’il donne à ses questions attentivement. Il souriait doucement avant de reprendre finalement. « - Je vois. J’espère que je ne vous dérange pas trop alors. En tout cas, le mystère sur votre identité rend les choses encore plus intéressantes je trouve. » Dit-il en réfléchissant. C’est vrai, il y a plein de choses sur internet, les gens se posent des questions. Et c’est dans un sens assez logique. Enfin soit. Il respire doucement. « - Noam Lewis, pourquoi ? » Il hausse un sourcil un peu surpris par la question. Mais bon pourquoi pas le lui dire après tout, il a lui-même violer son intimité en venant jusqu’ici il ne peut donc pas tenir secret qui il est.

Il venait de commettre une grave erreur. Cet écrivain de malheur allait comprendre ce qu'il encourait à ignorer son téléphone. Qui donc le laissait derrière lui de nos jours ? J'étais certain qu'après cela, il prêterait bien plus d'attention à ce que j'avais à dire. L'employé de l'hôtel, bien assez payé pour sa tâche arriva jusqu'à leur table. Je pouvais entendre la voix haut perchée qui les dérangea dans cette discussion ridicule. « Monsieur Hawkins ? Je suis désolé de vous déranger mais un de vos voisins vient de se plaindre à la réception du bruit de la télévision venant de votre chambre. Vous serait-il possible de monter l'éteindre afin de répondre aux exigences de la vie en communauté ? » L'homme paraissait sympathique mais il ne faisait pas de doute qu'il était irrité du comportement de l'amnésique.
Sûr que mon complice à l'étage serait parti bien avant l'arrivée de l'occupant de la chambre, je quittais calmement les lieux à mon tour. Il était certain que dès qu'il verrait le message inscrit en gros caractères sur le mur de sa chambre et le désordre de la pièce, il ne verrait plus son téléphone de la même façon et ne m'ignorerait certainement plus. Le message, clair, saurait éclairer son esprit confus tout comme le second qu'il recevrait peu après :

Dring, dring ! Attends toi à quelques désagréables surprises !
-S

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Expéditeur: Unknown
Destinataire: Cole Hawkins
Message reçu, aujourd'hui.

Prochaine fois que ton téléphone sonne, regarde ce qu'il s'y passe avant de t'en aller. Je déteste être ignoré par mes pions préférés.
-S

A small surprise encounter .

Cole & Noam

Impossible de répondre au gosse et ses questions que nous étions interrompu par un employé de l'hotel s'adressant à moi. Je le regardais comme ci il avait deux têtes, voir même peut être une troisième pour la route et je lui répondais sur un ton très lent comme ci je m'adressais à un enfant. - Vous devez faire erreur, je n'allume jamais la télé. Au vu de l'expression de l'employé, je prenais offense et lui renvoyait un regard des plus courroucés. C'était quoi ces manières de s'adresser à un client, on l'avait élevé dans une cave. - Donner moi votre nom, je compte bien faire un rapport à votre patron pour ce comportement déplorable. Je me retournais vers le jeune adolescent, lui adressant un sourire poli. - Je suis désolé, Noam, je dois régler cette affaire au plus vite, j'ai été ravi de te rencontrer, peut être seront nous amené à nous revoir. Je ne prêtais pas attention à l'employé et signaler son nom à la direction qui me promettait de faire le nécessaire pour le réprimander comme ils se devaient. Ne pas avoir eu une seule plainte à mon encontre depuis deux mois, accrédité bien le poids de mes mots.

Je finissais par remonter à ma chambre après un long moment pour trouver cette dernière dans un état déplorable et des mots peints sur le mur. Le désordre irritant ma mauvaise humeur au plus haut point, j'appelais la direction de l'hotel accusant l'employé malhonnête, sans vraiment prêter attention au message. Je finissais par contacter la police après avoir signaler que je comptais porter plainte pour vol contre l'hotel si la moindre chose avait disparu. Je finissais par me pencher sur le désordre, ne supportant pas le manque de cohérence et faisant réapparaître chez moi, un tic nerveux. Je manquais presque de m'étouffer en sentant la crise de panique montait juste parce que tout n'était plus à sa place, mais pratiquait quelques exercices donnaient à l'hopital pour garder la main dessus. Me mettant au boulot jusqu'au petit matin avant de finir par plonger dans le sommeil et ne prêtant guère attention à l'enveloppe clignotant sur mon portable.

TERMINE

Terminé, verrouillé et archivé.