Ceux-ci vous offrent des opportunités de jeu et de liens. Ils permettent en plus bien souvent de compléter une famille.
Banque de Lewiston
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Une caresse doucereuse sur mon visage juvénile. La chaleur d'une main sur ma joue, m'extirpant de mon état léthargique, m'entraînant à m'élever dans le monde.
Juillet 2016
I walking on sunshine se mit à retentir de boitier de mon téléphone, annonçant le commencement d'un nouveau jour sous le signe du soleil. Les rayons de lumière, filtrés par les épaisses planches de bois qui formaient les volets violacés de ma chambre, caressaient mon visage d'une douce chaleur qui me fit ouvrir les yeux avec lenteur. Je ne désirais pas me lever, après tout, les cours n'étaient plus, les vacances me tendaient les bras. Je m'étirais de tout mon long et tourna mon regard vers Jack, mon ami fidèle. " Salut Jack ! " Je débranchais mon masque à oxygène afin de passer ma canule autour de mes oreilles, puis sortis du lit avec peine. Mon regard se posa sur le miroir longiligne qui trônait au centre de ma porte, puis admira mon corps, visiblement maladif. Le teint terne et Jack ne faisaient aucun doute quant à mon état. Je soupirais, naturellement. Au moins, j'étais... plutôt mignonne ? Rien ne me paraissait trop disgracieux hors mis cet aspect de fille mourante.
J'ouvris la porte en grand afin de me retrouver face à celle de ma soeur à seulement deux pas de moi. Fermée, elle semblait impénétrable, et quelque part, j'avais peur de l'ouvrir. Peur de voir un inconnu lové dans les draps de celle qui était censé être mon modèle de droiture, et qui pour tout dire, n'était affreusement pas droite. Si je n'étais pas malade, si je n'étais pas si fragile, nous pourrions nous demander, quelques fois, qui était l'adulte, et qui était l'enfant. Je m'avançais lentement, les roues de Jack grinçant quelques peu, puis aplatie mon oreille contre la porte. Aucun son ne sortait de l'antre d'Alice, même pas le bruit d'une respiration. Peut-être même avait-elle découché. Je ne lui en retiendrais pas rigueur, mais cela commençait à peser, cette solitude constante. C'était moi l'adolescente. C'était à moi de boire, de fumer, de coucher et de découcher. Et c'était à elle, la femme de presque trente ans, qui devait avoir peur de me retrouver couchée nue comme un ver aux côtés d'un parfait étranger, ou se demander si j'étais rentrée à la maison après une folle soirée. Mais il était inutile d'espérer cela, elle n'était pas ainsi, elle se moquait du temps qui passait, peut-être refusait-elle juste de me voir défaillir, vieillir pour enfin mourir, avant toute autre chose.
" Alice ? " Je grattais à la porte et attendis quelques instants... mais rien. Je laissais échapper un long râle muet, puis me dirigea vers la cuisine pour ouvrir la porte du frigo, et en sortir du lait que je bus directement à la bouteille. Les oeufs et le bacon furent déposés sur la poêle dont l'huile dansaient dans un rythme déchaîné. Une fois cela prêt, je m'installais sur la petite table afin de me restaurer dans le silence de la pièce, avant de me dire qu'il était temps pour moi de vivre. Aussi, je me saisi de la télécommande, et appuya sur le bouton play de la télévision.