₪ Suite de ce RP "The first step"

Searching for you ... .► Ce rp se déroule le 25 février.
Le soleil nous invite de plus en plus régulièrement à sortir de longues heures avec Reise. Comme aujourd'hui alors que nous quittons les abords de la rivière Clearwater pour marcher le long de la route qui rejoint la Réserve avec le soleil couchant. Il y a pas mal de passage actuellement et nous croisons même bientôt Jill qui nous klaxonne et nous fait signe. Le chien batifole un instant dans l'eau d'un ruisseau tandis qu'on prend la direction du village de Joseph puis il marche de nouveau tranquillement à mes côtés en réclamant deux-trois papouilles. Ça fait une dizaine de jours que j'ai vu Lily pour la dernière fois. L'attente des résultats me semble infiniment longue. Je me demande comment elle gère de son côté. En remontant la route qui mène au village, je croise Plum devant l'école. Elle s'arrête net en me voyant, l'air choquée.

- Qu'est-ce que tu fais là ?!! Tu n'étais pas censé être avec Lily en forêt ??

- Pas à ma connaissance ... explique-toi, m'inquiétais-je soudain en présageant le pire vu son air.

- Lily s’est mise en tête de mener sa propre enquête à propos de Clea. Elle s'est rendue chez Anders Weiss, elle a même été voir Jill il y a quelques jours. Et aujourd'hui, elle m'a informé qu'elle se rendait là-bas. Ça fait un moment qu'elle est partie Chris ... je croyais que tu l'accompagnais, elle m'avait assuré que ..


Je ne laisse pas Plum finir sa phrase que je file aussitôt. Je sais pertinemment où elle s’est rendue mais pas moyen de la joindre par téléphone vu l'absence de réseau. Je ne pense pas qu'elle soit rentrée à la maison sinon elle aurait avertie Plum d'après ce que je comprends. Inutile de perdre du temps en faisant un tour en ville au cas où, je reviens néanmoins sur mes pas pour demander à Plum de me déposer à la maison, sa voiture n'étant pas loin. Y retourner à pied prendrait trop de temps. Elle se propose de m'accompagner mais je ne veux personne pour me ralentir une fois sur les lieux. Aussi, je lui assure qu’elle sera la première à avoir des nouvelles tandis que Reise et moi descendons du véhicule pour immédiatement grimper dans le mien.  J’ai toujours le sweat zippé à l'arrière que tu as laissé la dernière fois. Reise devrait aisément retrouver ta trace si nous ne te trouvons pas sur les lieux même ou si tu as bougé entre temps pour revenir.

J'emprunte la route qui sinue à travers la forêt tandis que la nuit s'installe encore plus intensément sous le couvert des arbres. Bordel, qu'est-ce qui t'as pris d'aller t'enfoncer dans ce coin là ? Avec ces disparitions encore non résolues et le danger qui plane sur la possibilité de nouvelles un jour ou l'autre, j’ai l'impression que je vais devenir fou d’inquiétude si je ne te remets pas la main dessus très vite. En journée, ce n'est déjà pas le lieu idéal quand on ne connait pas assez la forêt, en particulier la zone où tu t'es engagée, mais dans la nuit, les risques redoublent.

J'essaye de rester un minimum calme et de mesurer mon allure. Risquer un accident serait franchement idiot. Je finis par m'arrêter au bout de la route qui n'offre plus de terrain praticable en quatre roues. Le reste va devoir se faire à pied. Reise a senti le tissu et il est déjà en route, à peine les portes du véhicule fermées. Je le suis de près. J'appelle après toi lorsque j'entends des craquements. Ma frustration grandit alors que suivre ta piste se révèle de plus en plus ardue avec l'obscurité de plus en plus présente tandis que je cherche en chemin à voir les traces d'un éventuel retour en arrière ou un quelconque changement de direction. Mais la seule chose qui me permet de réellement me repérer sont les branches que tu as du casser à ton passage à l'aller vu le sens de la cassure et les empreintes de pas que je sens sous mes doigts un peu plus haut à l’ouest alors que je me baisse de temps à autre et que la terre comporte des renfoncements qui se sont gorgés d'eau dans les zones boueuses avec la pluie de la veille au soir, laquelle a ressurgit sous le poids de chaque pas.



S'il t'arrivait quelque chose ou plutôt que je ne te trouvais pas illico, tu peux être certaine que je ne quitterais pas ces bois avant de t'avoir retrouvée.

- Lily ?!! LILY !!!!

Plus je me rapproche de l’endroit, plus je me manifeste pour que tu restes là où tu es en attendant mon arrivée. L’inquiétude qui perce dans ma voix résonnera certainement en toi parce que je ne cherche tout simplement pas à la cacher.



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Searching for you

Plùm m’avait gentiment emmené à la réserve. Je lui avais longuement parlé de ma rencontre avec le père de Samuel, Anders Weiss. Ainsi que de ma rencontre aussi fructueuse avec la garde forestière de la réserve, Jill Silversmith. J’avais tourné maintes fois des plans dans ma tête, échafaudé des hypothèses. Je restais toujours sans réponse mais tout me ramenait à ces bois. J’avais assuré Plùm pour la rassurer que je ne partirais pas sans toi. A mon arrivée, les deux maisons semblent vides et je n’ai guère envie d’attendre. J’irais dans les bois seule !

Ces bois où ta petite sœur avait trouvé Vidal. Je regarde une dernière fois mon sac à dos. J’ai préparé mes affaires avec soin en prenant de quoi grignoter, un pull, un imperméable, de quoi boire, une torche, des allumettes et un couteau. Je tiens la boussole devant moi en vérifiant souvent la carte et je m’enfonce dans les bosquets arrachant quelques brindilles au passage. Je ne suis pas vraiment de nature peureuse mais les sons produits par le vent ou par un animal ou encore une branche qui casse sous le poids de l’âge. Tous ces sons ont quelque chose d’angoissant. Je finis par tomber sur l’endroit, enfin je crois, où Vidal a été trouvé. Je ne m’étais jamais rendu ici. Je regarde les alentours, un chemin qui monte et deux chemins qui semblent descendre. Je m’assieds sur un tronc d’arbre en posant mon imperméable pour ne pas me mouiller. Le terrain a encore les mousses, la terre et les arbres gorgés d’eau des pluies de ces derniers jours.

J’observe la carte un long moment. Nous sommes en tout début d’après-midi, je pourrais peut être explorer deux chemins. Je choisis la montée en premier. Je noue un cordon sur une branche pour me souvenir du sentier exploré puis je commence ma montée. Je ne regarde pas spécialement l’heure. Les rayons de soleil percent à travers les feuillages. Je n’ai ni froid ni trop chaud mais je m’arrête tout même par déshydratation. J’ouvre mon sac pour prendre de l’eau. Parfois je me demande si je suis observée, j’entends de nouveau un craquement. Le ciel s’assombrit un peu. Il va peut-être pleuvoir je reprends ma marche

D’après mon plan je devrais arriver sur des parois rocheuses. Je les trouve au détour d’un sentier. Je regarde attentivement où je mets les pieds. Le terrain semble un peu glissant. Un craquement se fait entendre, je me retourne vivement et imprudemment. Je glisse et me retrouve assise au sol, je fronce les sourcils cherchant à voir ce qui a fait le bruit. Je ne vois rien, je me redresse et je me concentre sur la paroi rocheuse dans mon dos.

Je cherche une aspérité, une entrée, un passage… peut être que la police n’a pas cherché là ! A bien y réfléchir c’est absurde. Ils ont dû regarder. Mais si jamais ? Je continue à chercher. Je tombe sur une entrée en partie occulté par un glissement de terrain. Je sors ma torche. Je me glisse à quatre pattes par ouverture. Je me relève au bout de quelques metres lorsque le plafond est assez haut pour. Je débute mon exploration par la droite. Je marche espérant à chaque détour trouver un objet, un indice où je ne sais quoi. Mais seul le son des gouttes fait écho à mes pensées. Merde j’ai faim. Je me décide à regarder mon téléphone… merde 18h20. Je suis monté si doucement que ça ? C’est vrai que j’ai fait beaucoup de pause et ouais je suis montée lentement. J’ai dû trop trainer dans la grotte. La descente devrait être plus rapide. Je dois vite retrouver l’entrée. Je finis par trouver ce qui semble être l’endroit par lequel j’ai débuté mon exploration. Un bruit retentit derrière moi, je cours vers l’entrée. Ma torche tombe et effrayée par le bruit j’en oublie la hauteur de plafond et me cogne dedans voulant sortir vite. Une douleur vive me traverse et tout devient noir.

Searching for you ... .► Ce rp se déroule le 25 février.
Arrivé près d'une paroi rocheuse qui s'élève à quelques hauteurs, je repère des traces qui semblent témoigner d'une glissade vu l'étendue. Glissade toutefois légère. Je continue à appeler. Nul doute que tu es passée par là au vu des empreintes que je remarque le long de la roche, là où la terre est bien moins humide. Ils semblent tous cheminer le long de cette dernière. Il y avait une entrée autrefois mais qui a été en partie occultée suite à un glissement de terrain. Est-ce cette ouverture que tu cherchais ? C'est à mon tour de la trouver mais Reise a de l'avance sur moi et me signale par un jappement qu'il a visiblement remis la truffe dessus. Je le rejoint. Cette grotte est plutôt vaste dans mon souvenir et si c'est là l'endroit où tu cherches des indices, autant dire que ce n'est pas une tâche facile, même armé d'une lampe torche. Je le sais pour m'y être déjà engagé. Reise s'engage en premier tandis que je suis. Malgré le silence qui règne, je ne parviens pas à entendre le moindre petit bruit qui puisse signaler ta présence. Je m'engage sur la gauche en croyant voir le halo d'une lampe sur une paroi. Mais j'entends bientôt un bruit qui me fait aussitôt revenir sur mes pas. Le halo de lumière venait bien de ta lampe, laquelle dirige désormais son faisceau dans la direction opposée. Reise est déjà auprès de toi alors que tu es étendue au sol non loin de l'ouverture qui ramène à l'extérieur, inconsciente. Tu as du entendre du bruit lorsque je suis rentré et tu t'es sans doute précipitée de peur en direction de la sortie.

Je me courbe en arrivant près de toi et m'agenouille tandis que Reise te lèche le front. Tu saignes légèrement mais ta blessure semble démontrer que tu t'es cognée sans occasionner de blessure vraiment profonde. Je te récupère entre mes bras et te ramène à l'extérieur pour le peu de clarté qu'il y reste encore. J'ai toujours un sac à dos avec moi lorsque je m'engage en forêt. J'y trouve de quoi nettoyer et panser ta blessure au front tandis que tu reviens peu à peu à toi avec mon aide et celle de Reise qui pioune en te léchant par intermittence.

- Lily, c'est Chris, te rassurais-je aussitôt tandis que tu commences à ouvrir les yeux. Ma main caresse tes cheveux dans un geste doux. Tout va bien, je suis là. Je te ramène à la maison.

Par maison, j'entends la mienne. Tu ne sembles rien avoir de grave, néanmoins je m'inquiète de ton état.

- Me refais plus jamais ça, dis-je sur le même ton qui implique de me demander de t'accompagner la prochaine fois. Je dépose un baiser sur ton front à l'opposé de ta blessure puis te soulève entre mes bras, craignant que tu ne perdes l'équilibre sur les premiers mètres dans la descente après ce coup à la tête.





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Searching for you

Tout est sombre, brumeux, cotonneux… Il fait noir, je suis comme dans l’eau. Mon corps est léger, si léger. Le courant semble me porter, je sens les poissons sous moi, ils sont d’ailleurs étrangement chauds. Puis j’ai l’impression de m’élever un son caverneux parvient à mes oreilles. L’air qui entre dans mes poumons semble plus frais. J’entends une voix familière, je n’arrive pas à la reconnaître, ni à comprendre ce qu’elle dit. Les poissons ne parlent ! Non je dois délirer c’est impossible, je suis où d’ailleurs ?. J’essaye de me remémorer mes derniers instants. Ça me revient, la grotte… puis il y avait un truc, du bruit, ma frayeur. Un coup, oui j’avais dû me cogner à cause du plafond trop bas. D’ailleurs ma tête est douloureuse.

Mon esprit met un visage sur la voix, Chris ! Je cligne des yeux un instant. Reise doit être là aussi j’entends ses gémissements

- Tout va bien, je suis là. Je te ramène à la maison. dis tu en passant ta main dans mes cheveux. Me refais plus jamais ça

Je me redresse en position assise et porte mes doigts là où je me suis cognée. Je sens un petit pansement sous mon index. Puis mon regard se tourne vers toi. Tu déposes un baiser sur mon front avec un air qui me semble protecteur. Tu me soulèves dans tes bras musclés. Je cède à mon envie et mes bras se glissent autour de ton cou et je repose ma tête encore groggy contre toi. Je ferme les yeux, le temps de reprendre un peu mes esprits. Tu t’arrêtes nous sommes sur un sentier.

- Repose moi ça va aller je crois

Je fais un pas puis un autre en reprenant mon équilibre sous ta surveillance. La pénombre tombe fort rapidement. Reise tourne content autour de nous.

- Si je t’avais demandé tu m’aurais surement dit que c’était inutile. Tu avais déjà esquivé la dernière fois au restaurant. Alors pourquoi t’aurais-je demandé ? je te demande ça avec sérieux.

Je t’avais demandé comment chercher Clea et tu ne m’avais pas vraiment répondu. Je regarde autour de moi peinée. Je le retrouverais jamais ? Une larme coule sur ma joue. Je m’effondre sur les genoux. J’avais besoin de la retrouver. J’avais besoin de faire mon deuil. J’avais besoin de tourner la page. J’avais besoin d’aller de l’avant.

- Je voulais juste des preuves, des indices… j’ai besoin de savoir si elle est encore en vie ou… les mots restent coincer dans ma gorge

Searching for you ... .► Ce rp se déroule le 25 février.
Tes bras enlacés autour de mon cou, tu reposes ta tête encore groggy contre moi. Reise ouvre la marche et reste toujours tout proche. Puis tu me demandes de te reposer alors que nous retrouvons le sentier plus praticable.

- Repose moi ça va aller je crois

J'acquiesce par un léger grondement qui témoigne que je ne suis pas tout-à-fait d'accord. Il fait désormais noir et l'obscurité peut te faire de nouveau chuter si tu ne prends pas garde. Je te laisse néanmoins faire. Tu t'y essayes sous ma surveillance. Tu réponds un instant plus tard à l'une de mes interrogations silencieuse. C’est fou comme on se comprend tous les deux sans avoir à parler, juste par les regards sauf en certaines circonstances comme celle que tu me soulignes présentement.

- Si je t’avais demandé tu m’aurais surement dit que c’était inutile. Tu avais déjà esquivé la dernière fois au restaurant. Alors pourquoi t’aurais-je demandé ?

- N'avoir aucune réponse ne veut pas dire esquiver. Et si c'était ta façon de me demander d'y aller avec toi, je n'ai pas percuté sur le moment.

Il aurait fallu me le demander franchement ou me glisser que tu comptais t'y rendre. J'aurais percuté dans ce cas. Mais il y a des moments où la communication et moi, ça fait deux. Bien trop souvent sans aucun doute.
Tu regardes autour de toi l'air désemparée avant de tomber à genoux.

- Je voulais juste des preuves, des indices… j’ai besoin de savoir si elle est encore en vie ou…

Accroupis derrière toi, j'appuie ma tête contre la tienne et t'entoure de mes bras.

- J'aimerais pouvoir t'apporter ce soulagement. J'aimerais vraiment. Laisse-moi au moins te soulager à ma manière en prenant soin de toi. Je suis prêt à redoubler d'efforts même si le temps a passé, concluais-je par rapport à Cléa en témoignant de mon engagement à me remettre après n'importe quelle piste. Néanmoins je veux le faire seul pour que le désespoir ne te gagne pas à chaque fois que je rentrerais bredouille.

- Tu devras me faire confiance sur ce coup là et ne rien chercher à savoir.

Sans quoi tu m'interrogeras à chaque fois sur mes expéditions. je dois préserver ton morale. j'aurais même du sans doute te préserver de cette promesse mais je ne peux pas te laisser croire que je ne ferais rien.

J'ai toujours été volontaire, j'ai cherché bien après l'enquête. J'ai baissé les bras avec le temps. Tout semblait perdu et pourtant, je sais qu'il se produit parfois des miracles. Des miracles ou l'aboutissement d'une recherche à une simple question.



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Padawan en manque d'inspiration ?

Je vois mes louveteaux que vous n'avez pas donné de réponses à ce sujet depuis plus de trois semaines. Est-il fini, abandonné ou l'avez-vous oublié ? Réponse il vous faudra donner dans la semaine à venir ou archivé ce sujet sera !

Searching for you

- Si je t’avais demandé tu m’aurais surement dit que c’était inutile. Tu avais déjà esquivé la dernière fois au restaurant. Alors pourquoi t’aurais-je demandé ?

- N'avoir aucune réponse ne veut pas dire esquiver. Et si c'était ta façon de me demander d'y aller avec toi, je n'ai pas percuté sur le moment..

Une larme coule sur ma joue. Je m’effondre sur les genoux. Je suis sûre de toute façon que tu ne m’aurais pas emmené avec toi… Ton coté protecteur t’aurait surement dit de me dissuader de venir.

- Je voulais juste des preuves, des indices… j’ai besoin de savoir si elle est encore en vie ou…

Tu te baisses derrière moi. Je sens la chaleur de ton corps tandis que tes bras m’entourent.

- J'aimerais pouvoir t'apporter ce soulagement. J'aimerais vraiment. Laisse-moi au moins te soulager à ma manière en prenant soin de toi. Je suis prêt à redoubler d'efforts même si le temps a passé. Tu devras me faire confiance sur ce coup-là et ne rien chercher à savoir.

J’ai une furieuse envie de protester mais je suis bien trop las. Te faire confiance ? ai-je un autre choix ? Tu me diras uniquement ce que tu veux et je serais obligée de l’accepter. Je secoue la tête doucement. Un frisson me parcoure malgré ma veste. Je laissse mes doigts courrir sur ta main.

- Je crois que j’ai froid je voudrais juste rentrer là… Si tu veux m’aider…

Tu m’aides doucement à me remettre debout. Ma main reste dans la tienne un moment puis je la fais glisser lentement brisant notre contact.

- Je suis trop fatiguée pour en discuter maintenant mais tu ne peux pas m’écarter sous prétexte de vouloir me préserver ! C’est vrai je n’aurais pas dû partir seule mais ce n’est pas en évitant d’aborder le sujet de ma sœur que je serais en paix

Mon regard parcourt les alentours. Tout est sombre on distingue à peine le chemin par où j’ai dû venir. Si le soleil permettait d’avoir une température des plus printanière, l’hiver a repris ses droits avec la tombée du jour. Le vent siffle entre les branchages et les roches émettant des sons dignes de film à suspense. Je me rends compte que je serais bien incapable de trouver la route de retour. Je referme soigneusement mon blouson puis je glisse mes mains dans les poches. Je sens enveloppe soigneusement pliée. Je pousse un soupir, me doigts jouent avec le coin du papier dans ma poche. Mes yeux se lèvent vers toi.

- On y va ? dis-je avec un sourire un peu contraint

Je ressors ma main de la poche avec les gants et les enfile. Je trouve que ce n’est pas vraiment le lieu le plus approprié pour te donner le résultat des tests. Puis ma tête me lance un peu et j’ai de plus en plus froid. Reise semble s’en rendre compte et vient contre moi réclamer des caresses.

Archivé.