Terrie M. Austen Droïde intelligent Mensonges : 1693 Anniversaire : 07/09/1987
| Sujet: Re: A bump in the road [Terrie & Cain] Mar 8 Mar 2016 - 22:59 | |
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A bump in the roadCain & TerrieAre you ready for a challenge ?Aucun répit… c’est ce qu’il arrivait à Terrie depuis quelques temps. La jeune femme n’avait pas le temps de digérer une nouvelle déstabilisante – pour ne pas user d’autres adjectifs – qu’une autre lui tombait déjà dessus. Et tout avait commencé avec les révélations de –S la concernant : elle n’était vraisemblablement pas la fille biologique des Austen, comme elle l’avait été déclarée, mais une enfant liée aux O’Leary. Après des mois à nier en bloc cette information, Terrie n’avait eu d’autre choix que d’admettre qu’elle avait les yeux de son père biologique, Ronan O’Leary. Et avec cela, la jeune femme s’était découvert une petite sœur qu’elle avait prise chez elle, en même temps qu’elle se découvrait enceinte. Quelques semaines plus tard, c’était l’insuffisance rénale qui la guettait, et il y a trois jours, elle avait reçu cette lettre… L’État avait choisi d’enquêter sur elle pour usages de faux et fraudes, et tout cela parce que –S avait foutu son nez, là où ils n’avaient rien à faire. Terrie aurait très certainement pu laisser tout cela se faire, et attendre, mais bien évidemment cette enquête s’accompagnait d’un énorme désagrément, qui nécessitait un avocat. Terrance aurait certainement pu prendre le même avocat que ses parents, mais ce dernier avait jugé qu’il était mieux pour Terrie de se désolidariser de ses parents. La brune avait déjà eu trois rendez-vous avec des avocats de la ville, et aucun ne voulait d’un dossier aussi compliqué que celui de Terrie. Pour le quatrième, elle avait choisi Cain Phillips. Quoi que « choisi » n’était pas forcément le terme adapté. Elle avait appelé au cabinet où l’avocat travaillait, et sa secrétaire lui avait callé un rendez-vous suite à un désistement, ou un truc du genre. Quelques heures plus tard, la jeune femme se rendait au cabinet en question, se préparant d’ores et déjà à un nouveau refus, et pour cause… avec la sublime enquête à laquelle elle avait le droit, Terrie avait aussi obtenu une très délicate attention. Ses comptes bancaires étaient bloqués, ses droits à exercer tous les métiers pour lesquels elle avait un diplôme suspendus, son assurance maladie suspendue, même son permis était suspendu… et ce durant toute la durée de l’enquête si elle en croyait le papier qu’elle avait reçu. Sauf que Terrie ne pouvait pas attendre que cette enquête soit terminée et qu’ils décident oui ou non de sa culpabilité dans l’histoire. Si la brune s’attendait à un refus, c’est parce que ses comptes étant bloqués, elle ne pouvait pour l’instant pas payer d’avocat… Phillips refuserait sûrement aussi, mais qui ne tente rien n’a rien… Assise dans la salle d’attente, la secrétaire lui sourit avant de lui signifier que Maître Phillips allaient la recevoir. Une minute de plus et la jeune femme entrait dans le bureau accueillie par une poignée de main bien ferme et les salutations de son peut-être futur avocat, qui se présentait, s’avouait enchanté et lui priait de s’asseoir. « Terrance Austen. Je dirai bien enchantée mais je vous avoue que j’aurai préféré vous connaître dans d’autres circonstances, où vous n’auriez pas besoin de faire votre boulot, par exemple. » De l’humour, c’est tout ce qu’il reste à Terrie. « Je plaisante, c’est pour détendre l’atmosphère. » L’avocat lui proposa un thé ou un café, et la jeune femme déclina poliment. « Non, merci. » Répondit-elle en s’asseyant. Avant de se lancer dans le vif du sujet, Phillips faisait un peu de conversation. Terrie ne put s’empêcher de sourire… son père, oui, tout dépendait duquel on parlait désormais. « C’est-à-dire que ça dépend duquel on parle désormais. Mais comme je suis certaine que vous parlez de celui qui m’a élevée et que j’appelle toujours « papa », il y a de grandes chances qu’ils se connaissent oui, mon père connaît la moitié de la ville. » Si Terrie prenait encore un ton léger jusqu’à maintenant, elle lâcha un léger soupir avant de prendre une inspiration très expressive. Les plaisanteries pour détendre l’atmosphère, c’était fini. Elle prenait un air sérieux, et peut-être un peu désespéré aussi. « Je n’ai pas spécialement envie de vous faire perdre votre temps, ni de perdre le mien puisqu’il est probablement compté maintenant, même si en temps normal j’adore bavarder avec des gens qui ne m’ont pas connue avant mon accident… mais avant d’aller plus loin, il faut que vous sachiez que mes comptes sont bloqués par l’État. Alors je comprendrais que vous ne vouliez pas m’aider, mais si j’avais accès à mes comptes ou si l’État n’avait pas suspendu mon assurance maladie, je n’aurai pas besoin de votre aide, alors… est-ce vous choisissez de m’aider en prenant le risque de n’être peut-être jamais payé pour votre travail, ou est-ce que je peux déjà retourner éplucher l’annuaire ? »
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