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Sujet: Re: Hasard improbable [Terrie + Chris] Sam 12 Mar 2016 - 10:29
Chris ∞ Terrie
L’univers a un sens de l’humour qui m’échappe
Si je ne comprends pas l’intérêt de ta question dans un premier temps, si ce n’est pouvoir te dédouaner de ce que tu as fait, je la comprends encore moins par la suite. Je n’ai strictement aucun rôle dans ton histoire avec Lily, c’est plutôt elle qui en a un dans notre histoire. Je n’ai rien à voir avec elle, et ce que tu m’expliques n’a rien de comparable. Mais je préfère taire mon avis à ce sujet. Je préfère me taire tout court même, parce qu’il y a fort à parier que si j’ouvre la bouche, la conversation va mal tourner. Je te laisse parler d’elle, et je ne souligne surtout pas à quel point ce que tu fais est un manque de délicatesse pur et dur. Tu parles de la pardonner, et très honnêtement, je me fous que tu la pardonnes ou pas, le sujet ne m’intéresse vraiment pas.
« Hum… »
C’est la seule réponse que tu auras à ce sujet. J’aurai beaucoup à dire, mais je préfère le silence tout d’abord, mais aussi que tu penses que le sujet ne représente pas grand-chose, si ce n’est rien, pour moi. Oui, je préfère que tu penses que je n’ai rien à dire, parce que dans le cas contraire, tu vas vouloir ce que j’en pense et on va encore se disputer. En soit, ce n’est pas un problème, ce n’est pas la première fois qu’on se prend le bec après tout, mais là je n’ai plus assez de forces et j’ai mal. Tu me demandes de rester avec toi, sous prétexte que tu n’es pas rassuré à cause de Chester. Je sais qu’il ne me fera rien, il est peut-être ivre et désinhibé, mais je ne pense pas avoir quoi que ce soit à craindre avec lui.
« Je sais me défendre, tu sais… » Dis-je simplement, avec une voix quis emble s’endormir.
Je ne bouge pas pour autant… je reste… sûrement pour la dernière fois. Tu t’endors avant moi, sûrement parce que la vive douleur que je ressens au niveau de mon rein a de quoi me tenir éveillée malgré la fatigue. Je finis par m’endormir aussi, sans avoir bougé… Je me réveille au bout d’une heure à peine, le sommeil aura été de courte durée. Tu dors toujours, vraisemblablement paisiblement. Je te laisse dormir alors que je me décide à me lever non sans difficulté… Je rejoins la salle de bains pour regarder un peu ce que je vais endurer dans les semaines à venir. Bel hématome autour du rein, je vais déguster pendant un bon moment. Je m’assois finalement sur le bord de la baignoire, et je lâche un soupir plein de résignation… Et je reste là je ne sais combien de temps…
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Sujet: Re: Hasard improbable [Terrie + Chris] Sam 12 Mar 2016 - 14:42
With Terrie Hasard improbable.
S
i tu as toujours su lire en moi, il en va de même pour moi tandis que j'observe tes réactions alors que j'évoque le pardon auprès de Lily. Je sais qu'aborder le sujet est un manque de délicatesse envers toi mais l'idée principale derrière cela étant que si je ne parviens pas à lui pardonner et faire taire cette colère envers elle, je n'arriverais jamais complètement à faire ce travail sur moi et enfouir définitivement mes démons nés de cette rancœur en particulier. Je comprends ta réaction, je sais ce qui se cache derrière ce "hum". Mais j'ose espérer que tu comprendras l'idée qui se cache derrière après réflexion et que tu ne te concentreras pas uniquement sur ce que ça pourrait sous-entendre à tord.
Nous finissons par nous endormir. Du moins, moi le premier me semble-t-il. Je me réveille quelques heures plus tard. Le lit est vide. Je m'évade dans mes pensées à peine réveillé. Je me demande si tu es partie. Ça ne m'étonnerait pas. Je n’ai même pas eu le temps de te préciser ma pensée hier soir, j'aurais du. Et si je n'ai jamais l'occasion de te faire comprendre l'idée derrière mes propos sans délicatesse de la veille ? Parmi toutes ces interrogations, mon esprit dérive plus loin encore à ce propos. Et si je n'étais pas prêt avec cette fameuse idée. Si c'était trop tôt pour pardonner. L'idée même est recevable dans mon esprit, mais qu'en serait-il si je la croisais de nouveau ? Pourtant il le faudra bien un jour je suppose. Mais si le fait de vouloir le faire est envisageable, si pardonner ne me semble plus si terrible, je ne suis pas certain de réellement pouvoir le faire en face à face. Je ne suis pas obligé de verbaliser ce pardon mais c’est pourtant le seul moyen de savoir si je peux surmonter ma colère et ma rancœur quand je serais face à elle.
Je ne regarde pas l'heure qu'il est mais le jour a pointé le bout de son nez quand je quitte le lit. Je vais dans la salle de bain pour prendre une douche et t'y trouve, installée contre le bord de la baignoire. Je te salue puis te demande depuis combien de temps tu es ici. Il m'apparait difficile de revenir sur le sujet de la veille. Néanmoins, tu m'as l'air plus préoccupée que jamais. Plus accablée aussi. Je m'agenouille alors devant toi un instant, prêt à parler mais je retourne ces mots dans mon esprit sans pouvoir les prononcer :
Hier soir, j'ai manqué de tact. As-tu seulement compris qu'en gardant toute once de rancœur, je parviendrais difficilement à faire taire mes démons ?
Ces mots me paraissent absurdes, propres à te braquer un peu plus et susciter une réaction que je n'espère pas. Comme je l'ai songé la veille, c'est trop, trop vite. Et présentement, je suis au bout de mes révélations et de mes mises à plat. Je n'ai jamais aimé m'épancher ni trop me confondre en blabla et tout ce qui me vient désormais en tête me parait absurde. Autrefois tu m'appréciais sans que j’ai à me justifier ni m'étaler. Si tu as confiance en ma façon de penser ou du moins si tu te décides à me refaire confiance sur ce plan, sans doute auras-tu déjà pris le temps d'analyser mes propos et découvert l'idée qui s'en dégage. Cette motivation qui me pousse à faire du ménage dans mon esprit pour faire reculer tous les aspects négatifs et repartir ainsi sur de bonnes bases.
En bas, l'agitation et le bruit des conversations nous signalent que tout le monde est réveillé. Peut-être même que ceux d'hier sont déjà de retour. Je pense partir cet après-midi. J'ai besoin de faire le vide dans ma tête pour clarifier tout ça. Et puis ma présence n'est qu'une torture, tu l'as dit hier soir. Même si nous sommes semble-t-il sur la voix de la réconciliation, n'en serait-ce que les prémisses, il est temps pour moi de te laisser profiter du reste du week-end tranquille. Il reste encore une journée ou deux. Rentrer plus tôt que prévu ne me fera pas de mal. je n'ai jamais aimé me retrouver entouré de monde pendant trop longtemps. J'ai mes limites de tolérance. Je me redresse en t'annonçant mon départ dans l'après-midi. Gardant pour moi cette phrase qui tourne encore en boucle dans mon esprit et que je ne sais te traduire.
La nuit a été particulièrement courte, et la douleur dans mon dos ne s’est pas calmée. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, je n’en veux pas particulièrement à Chester, c’est surtout à moi que j’en veux. La douleur ne m’ayant pas laissé de répit, j’ai fini par quitter le lit dans lequel nous nous sommes endormis. Comme beaucoup d’autres choses, je sais qu’on a souvent dormi ainsi même si je n’en ai pas le souvenir. Ce sont des choses que je ressens, sûrement parce que mon cœur se souvient toujours de toi et qu’il n’est pas prêt de t’oublier, malgré ma mémoire perdue. Mais pour l’instant, ce n’est pas tant ce qui me préoccupe. Je quitte la pièce pour la salle de bains et j’ignore combien de temps j’y passe.
Lorsque tu apparais, je n’ai pas beaucoup bougé. Depuis que je me suis réveillée, j’ai une façon particulière de gérer la douleur. J’évite les analgésiques, pour préserver mes organes lésés, qui ont déjà eu beaucoup à supporter depuis que j’ai failli mourir. Mais la douleur est plutôt forte cette fois-ci, et si je voulais te cacher ma grimace de douleur, je n’y parviens pas. Après tout, je ne peux pas toujours paraître forte… Tu me salues, et je réponds par un « hum » sur un ton qui traduit ma douleur. Lorsque tu t’agenouilles face à moi, je ne peux m’empêcher de lancer une boutade.
« La prochaine fois, je vous laisse vous foutre sur la gueule. » Te dis-je, sur le ton de la boutade, mais en réalité je suis sérieuse. C’est bien assez douloureux pour que je ne réitère pas l’expérience, d’autant plus que je sais très bien que tu n’es pas du genre à te laisser calmer.
Je ne bouge toujours pas, je me contente de te regarder. Je me demande encore comment on a pu en arriver là tous les deux. Quelque part je me dis que c’est un sacré gâchis d’en être au point où on est rendus, mais on y est maintenant, et tout ce qu’on peut faire, c’est vivre avec ou essayer de le changer. Pour le moment, je crois que nous vivons avec, et pour ma part j’ai besoin d’un peu de temps pour essayer de le changer. Alors que l’agitation règne au rez-de-chaussée, tu me fais part de ton intention de partir en début d’après-midi. Ma première réaction est d’acquiescer d’un léger signe de tête. Je crois qu’on a tous les deux besoin de se retrouver sans l’autre, et de s’occuper un peu du chaos de nos vies respectives. Je te propose alors d’aller prendre le petit-déjeuner avec les autres, et pour ma part je reprendrai une poche de glace dans le congélateur. Je finis par me lever de la baignoire, sans attendre que tu me répondes, je ne m’attends pas à un non de toute façon. Mais avant de quitter la pièce, je me sens obligée de te dire ces quelques mots.
« Je ne te déteste pas… j’ai seulement besoin d’être encore un peu en colère contre toi. Ça me passera. C’est comme tout le reste, ça finit toujours par passer. »