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 and one thing led to a mother + pv Penny

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MessageSujet: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptyVen 2 Jan 2015 - 16:43


AND ONE THING LED TO A MOTHER

serah ϟ penny


Le matin avait à peine commencé à filtrer par mes fenêtres lorsque j'ai reçu ce message de Miss Riggs. Bien sûr, elle insistait toujours à ce que je l'appelle par son prénom, mais j'avais encore un peu de mal avec tant de familiarité, même si notre amitié croissante basée sur ce respect mutuel facilitait les choses jour après jour. Je n'étais pas sûre d'avoir bien compris le pourquoi du comment d'un tel appel, mais j'étais certaine d'une chose: une bouffée d'air frais allait me faire le plus grand bien à nous, Hana et moi, et Joshua pourrait respirer tranquille en rentrant une fois qu'il apprendra que j'aurais passé un peu de temps hors de la maison. Alors n'était-ce pas gagnant gagnant? Tout le monde y trouvait son avantage.

Quinze minutes d'avance. Elle avait dit à 11.30, mais cela avait toujours été dans mes habitudes d'arriver plus tôt. Je me doutais que Penny allait arriver un peu avant l'heure prévue également, et lorsque je reçus son sms me signalant qu'elle se trouvait à un petit café que j'affectionnais, je souris en acquiesçant. Comme si elle pouvait me voir, de toute façon... Situé au centre d'une intersection en croix au coeur du centre commercial, le lieu était brillamment éclairé par un toit vitré laissant filtrer la lumière naturelle, tout en laissant quelques vitraux de couleur chatoyer les lieux de teintes aussi chaleureuses que variées. De plus, j'adorais tout simplement ce petit coin tranquille dans le capharnaüm général que pouvait parfois représenter le mot "shopping", un peu comme une oasis de simplicité au coeur d'un enfer de commerces et de marketing, même si la chaîne Starbucks en était un brillant exemple. J'appréciais qu'elle ne me laisse pas me balader sans fin dans le bâtiment à me demander où aller, mais cela ne m'étonnait pas. Je l'imaginais déjà attablée, occupée à siroter un milk-shake tout en regardant les enfants s'amuser à quelques mètres de là en se demandant impatiemment comment elle réagirait à la vue de ma fille. Aucune surprise que Penny ait choisi ce petit café-ci. Elle devait être une habituée des lieux, ou au moins l'imaginais-je.

Elle avait été présente tout au long de ces derniers mois, depuis qu'elle s'était retrouvée en charge de mon affaire. Je pense qu'en temps normal, elle n'aurait pas dû s'attacher autant à moi, je n'étais qu'une autre victime après tout, mais une certaine complicité s'est installée entre nous: moi cela me mettait à l'aise lorsqu'il était question d'aborder l'agression et elle, ça lui permettait d'avoir un rôle d'ange gardien tout en n'ayant pas à se battre pour obtenir des informations supplémentaires à mon témoignage. Une rencontre dans un café avait toujours été le lieu neutre de prédilection entre nous et si pendant longtemps je n'avais pas été permise de consommer la moindre caféine, j'attendais avec impatience de pouvoir prendre ma vengeance. Mais d'un autre côté, la pensée fit naître une certaine inquiétude: voulait-elle discuter de l'affaire ? Je ne me sentais pas forte assez après la perte de Juliet pour remuer ce couteau là dans la plaie encore ouverte de mes souvenirs, et cette inquiétude assombrit suffisamment mon humeur pour me forcer à baisser les yeux sur ma fille et me pousser un instant à tripoter le tissu qui la protégeait du froid extérieur, comme si lisser ou ouvrir un peu la couverture allait pouvoir changer quoi que ce soit à mes appréhensions.

Je ne remarquais pas tout de suite la jeune femme, et ce n'est qu'une fois arrivée à quelques mètres de sa table que je sentis son regard sur moi, provoquant l'apparition immédiate d'un sourire timide, encore hanté par le train de mes pensées. Me penchant doucement pour lui faire une accolade et une bise, laissant clairement sous entendre qu'elle pouvait rester assise, je poussais Hana jusqu'à contrer la poussette contre la table, m'installant ensuite bien rapidement face à Penny. Je n'étais pas encore allée au barista, et aucun serveur n'allait venir me chercher, mais je pense que je préférais avant tout m'assurer de la raison de notre rencontre avant de me laisser aller à me détendre et commander.

Cela faisait longtemps. Comment ça va ?

Je savais que briser la glace était pour le mieux, mais je n'allais pas lui demander de go ce qui n'allait pas. J'étais confiante dans le fait qu'elle allait en parler quand elle le désirait, même si au fond de moi, je n'aurais jamais dit non à un éclaircissement de la situation des plus prompts.

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Penny E. Ribbs
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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptyVen 2 Jan 2015 - 23:06


time for a coffee

serah et penny


Se lever le matin prenait un tout autre sens depuis quelques jours. Elle-même ne se reconnaissait plus. Levée aux aurores, encore plus tôt que d'ordinaire, enlevant la marque d'un ouvrage sur les enfants encore collé à son visage quelques minutes plus tôt et se dépêchant de se préparer pour sortir le chien dans le jardin et mettre sur le comptoir de la cuisine de quoi nourrir une petite famille : tout ça était loin de lui ressembler. Et pourtant, c'était le quotidien qu'elle avait choisi en privilégiant sa famille. Le petit Gabriel, orphelin de père avait besoin de quelqu'un et malgré toutes ses appréhensions, elle se sentait toute disposée à s'occuper de lui. Un choix qui la suivrait encore pour de nombreuses années, elle l'espérait. Elle ne souhaitait plus que la prospérité pour les Ribbs, plus aucun décès et aucun deuil. Était-ce trop demandé sur cette Terre que de vivre heureux ? Un regard exaspéré vers les cieux et elle retourna à ses affaires. (...) Après s'être occupée du plus jeune de la famille, elle le déposa chez les Chatwood, Gabriel la suppliant presque de le laisser jouer avec Mathys, soudainement seule, retrouvant une solitude trop commune, elle se prit à avoir peur. Elle ne se savait même plus capable de trouver une occupation qui n'incombe pas un enfant, un vêtement pour enfant, un livre pour enfant, un livre sur les enfants, un jeu pour enfant, une chambre pour enfant, une nourriture pour enfant. Elle était déphasée. Et ça ne faisait que quelques jours ! En congés, bien évidemment, depuis la nouvelle du décès de son oncle et pour encore une petite semaine, afin que Gabriel et Penny apprennent à mieux se connaître, elle n'avait véritablement rien à faire. Bon, c'était peut-être incorrect ... à en juger par l'état de sa propre chambre et de l'amoncellement de linge sale étrangement plus haut que d'ordinaire -sans doute en raison du cake raté qu'elle avait tenté de faire et qui s'était révélé plus explosif que prévu. Elle s'assit dans son vieux fauteuil une minute, soufflant allégrement. Il était encore tôt, même pas l'heure de préparer le déjeuner ce que de toute manière, elle ne ferait pas étant donné qu'elle était seul à midi. Assise là, les bras ballants, elle s'ennuya très vite et se releva tout aussi vite comme si le fauteuil lui avait pincé les fesses. Non, impensable, elle n'y arrivait pas. Lambiner, flâner, se reposer, ne rien faire, procrastiner, ce n'était pas pour elle. Il lui fallait de l'action ou à défaut, au moins quelque chose à faire, même minime. Sur cette pensée, son regard se balança jusqu'à son téléphone duquel elle s'empara avec avidité. Une message à Connor pour la bonne année, un autre à Heather et à deux trois autres personnes et la boucle était bouclée. Navigant parmi ses anciens messages, son doigt s'arrêta sur un nom en particulier et ses pensées dérivèrent vers cette personne, Serah ... Une vie bien dure pour une jeune femme de son âge. L'enquête, elle devait bien l'avouer, commençait à stagner et même en y combinant les quelques renseignement de l'armée que Joshua, le frère de la demoiselle avait pu lui communiquer, rien n'avait avancé. Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. En parlant à un psychologue du cas de Serah, il lui avait bien dit qu'un blocage de sa part était possible et qu'elle en savait sans doute plus qu'il n'y paraissait et que même elle, ne se rendait sans doute pas compte des informations en sa possession. Mais Penny refusait de la brusquer, c'était hors de question. Lors de ses quelques rapports, son supérieur semblait enclin à un interrogatoire poussé mais la jeune blonde s'y refusait. Avec le temps et à force de côtoyer Serah, Penny avait fini par s'attacher. Elle avait fait ce qu'aucun agent ne devait faire : elle en avait fait une affaire personnelle. Mais entre la théorie et la pratique, il y avait une marge et tout le monde le savait aussi ne disait-on rien en la voyant souvent se rendre jusqu'au domicile Stark. Cela étant dit, la jeune femme se rendit bien compte que ses visites s'étaient faites plus rares ces derniers temps, notamment parce que, au courant du deuil de cette famille, elle avait souhaité leur laisser du temps. Un mois, deux mois. Le temps passait et Penny ne se posait qu'une seule question : comment allait Serah ? Aussi fut-elle très rapide en invitant Serah à ce petit café qui avait déjà été témoin de leurs diverses conversations.

Prête dès la fin de son message, elle se décida à aller sur les lieux du rendez-vous avant l'heure, cherchant quelques petites choses qui pourraient faire plaisir à Gabriel et en ressortit finalement avec un ballon de football flambant neuf, des protections pour vélos et un disque de Pearl Jam, groupe qu'elle savait apprécié de Serah pour en avoir déjà vu plusieurs disques chez elle. Celui-ci ne figurant pas dans la pile à sa dernière visite, elle tenta le coup et puis au pire, elle n'aura plus qu'à le garder pour elle, ça lui permettra d'écouter un peu de musique, chose qu'elle n'avait malheureusement pas fait depuis un moment.

Installée à 10.30, elle attendit bien gentiment pianotant sur son téléphone jusqu'à se rendre compte qu'elle ne faisait rien d'autre que passer d'une application inutile à une autre. Finalement, ce fut une contemplation des allées et venues qui eut raison de son ennui et elle s'y appliqua assidument, repérant déjà quelques comportements qui l'irritaient au plus au point. Le temps était passé et enfin, elle vit Serah surgir accompagnée d'une poussette, chose à laquelle Penny s'attendait plus ou moins. Elle avait cru comprendre la présence d'une nouvelle personne dans la famille grâce à l'aîné Stark mais n'avait pas eu le droit à plus de détail. Ainsi donc Serah était mère. Une rapide calcul qu'elle avait déjà pu faire auparavant et elle grinça des dents. Mouai. Si les naissances étaient une bonne nouvelles, il se pouvait fort que la cause de cette grossesse en soit tout autre. Mais elle n'allait pas commencer ainsi et sourit à la jeune femme tout en répondant à ses accolades. La poussette fit amenée près de sa position et elle jeta un regard au bébé qui semblait dormir. "Salut toi." Dit-elle doucement en passant un doigt sur la petite joue rosée. Son attention retourna cependant bien vite à son amie. Pouvait-elle ? L'était-elle vraiment, son amie. Penny arrivait à le penser par l'affection qu'elle éprouvait pour la brune. "En effet c'est le moins qu'on puisse dire." Répondit-elle à la phrase de Serah tout en jetant un regard explicite au petit être à côté. "Ne t'en fais pas, je ne viens rien t'annoncer de grave. Tu commandes ?" Penny avait vite compris ou plutôt se doutait que la jeune Stark était pleine d'interrogations, elle l'avait toujours été et son cerveau tournait à mille à l'heure, une chose que Penny avait rapidement remarqué et qui la faisait sourire. Non, elle n'était pas là pour parler affaire, sauf si Serah le voulait. Malgré tout, la présence de l'enfant risquait de dériver sur tout autre chose ... mais elle refusa d'y penser pour le moment. "Comment s'appelle ce petit bout ?"

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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptySam 10 Jan 2015 - 15:43

2015-01-10

AND ONE THING LED TO A MOTHER

serah ϟ penny


En effet, c'est le moins qu'on puisse dire.

Je regrettais soudainement de ne pas avoir de tasse derrière laquelle espérer cacher mon visage, parce que le regard qu'elle déposa sur le bébé en disant cela était on ne peut plus clair. Oui. Il s'en était passé des choses ces derniers mois... Est-ce que cela faisait déjà des mois ? J'étais partagée par l'indécision: je ne me décidais pas à trancher si cela avait passé trop vite ou si cela faisait une éternité. Mais la vie de famille n'avait pas été des moins mouvementées. Depuis ce dîner de famille honteusement gâché par le culot de -S., rien ne semblait aller plus. Et à poser les yeux sur l'enfant à mon tour et caresser doucement la tête sur laquelle poussait une jolie tignasse brune, je fis le point. Les denis de grossesse était une véritable hantise, et je ne pense pas que je me remettrais vraiment de la panique éprouvée lorsque mon organisme aura finalement rattrapé le retard que lui avait imposé mon subconscient. Se taper l'équivalent de 8 mois de développement naturel en l'espace de quelques semaines n'avait rien de sain, heureusement ni Hana ni moi n'en avions souffert. Elle avait juste compté comme une immense surprise, et douloureux memento de l'année passée, surtout lorsqu'il aura été question à Juliet et moi d'expliquer l'origine probablement du nouveau-né, puisqu'il était notoire dans notre cercle familial que je n'avais évidemment fréquenté personne.

Un bébé. Si Penny m'avait dit au départ que j'allais me retrouver mère, je lui aurais probablement rit au nez. Avant de pleurer. Oui, il y aurait définitivement eu des larmes de désespoir. Mais aujourd'hui.... Je m'étais sentie incapable de continuer et d'assumer mon rôle sans Juliet, mais les hommes de la famille avaient géré de ce côté là. Joshua eut tôt fait de faire taire mes désirs conditionnés d'adoption et l'effort paya. Cela prenait du temps, mais j'étais plus ouverte, plus franche dans ma manière de gérer la situation, plus confiante aussi lorsqu'il était question de m'occuper du bébé. Au début j'osais à peine la toucher..

Ne t'en fais pas, je ne viens rien t'annoncer de grave, je ne dissimulais pas le soupir de soulagement à cette introduction, au lieu de quoi me levais pour dire de me rendre au comptoir, tu commandes ?

Nous nous étions fréquentées assez souvent pour que je puisse dire de juger ce que Penny pouvait bien vouloir vouloir comme café, elle semblait bien assez souvent choisir la même chose, et il ne fallu que quelques minutes au barista pour me rendre deux tasses. Je savais que le bébé ne risquait rien en présence d'un officier fédéral, mais je ne pouvais pas m'empêcher de m'assurer de temps à autre que le duo était toujours là où je les avais laissées. Angoisse maternelle, peut-être? Un peu comme le premier jour de la maternelle, bien que j'étais encore bien loin de tout ça. Je n'étais même pas encore assis que Penny s'interrogea sur le nom du bambin, qui gazouilla en réponse à l'attention dont elle était l'objet.

Voici Hana. C'est... ma fille.

J'hésitais un instant avant de lâcher les derniers mots, mais l'évidence semblait parler d'elle-même, Hana avait une petite chevelure brune qui naissait et ses yeux marrons étaient presque noirs, mais aussi éveillés que les miens. Joshua disait même qu'elle avait hérité de mon nez. Ridicule, l'univers ne voudrait jamais que qui que ce soit hérite de mon nez. Baissant les yeux sur ma tasse, alors que l'enfant retournait à son semi-sommeil, le concert de questions reprit dans ma tête.

Mais ça tu le savais déjà.. non? Il y a tant de choses qui se disent sur notre dos, il se dit quoi de ton côté? Que Joshua est impliqué? Que j'ai fait n'importe quoi de mon côté ?

Les ragots, aussi stupides soient-ils, avaient été particulièrement blessant. Juste parce que Joshua avait été présent pour Hana et moi ne voulait pas dire quoi que ce soit de néfaste, juste qu'il était un grand frère génial. La curiosité l'emportait sur ma patience et je bus une gorgée du caramel macchiato en attendant que Penny reprenne la parole.

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Penny E. Ribbs
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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptyVen 13 Mar 2015 - 23:23


time for a coffee

serah et penny


Hana. Une nom et une simple confirmation que ce que Penny savait déjà. Joshua, l'aîné de la famille Stark avait été le premier à trahir le secret, autant pour sa santé mentale que pour sa soeur semblait-il. Une confirmation c'est tout ce qu'elle avait eu besoin d'entendre et tout ce qu'elle avait eu. Penny n'avait finalement pas besoin de plus. C'était bien assez pour comprendre l'histoire de l'enfant et de la mère, du moins dans les grandes lignes. Ce n'était ni l'heure ni le lieu pour chercher à faire parler Serah contre sa volonté. Un jour prochain, sans doute, sera-t-elle obligée d'entendre l'histoire telle qu'elle était véritablement, avec tout ce qui la rendait absurde et terrible, sans ellipse comme Serah avait parut en faire ces derniers temps. Oui, sans doute apprendra-t-elle tout ça mais plus tard. Pas maintenant. Pas aujourd'hui.

Penny reporta un instant son regard sur l'enfant appréciant sa présence d'une certaine façon. L'appréciant sans doute uniquement parce que Serah semblait l'apprécier uniquement et c'est tout l'inverse qu'on pouvait redouter. Ce n'était pas le cas, heureusement. Soudainement, Penny se mit à penser à sa propre réaction dans un cas similaire. A coup sûr, elle n'aurait pas réagi comme ça, du moins sur ce point. Elle avait encore moins de souhait d'enfant que de celui de devenir danseuse exotique, c'était pour dire ! C'était assez dur de dire ça avec le petit Gabriel qui l'attendait tous les jours à la maison mais eux deux, c'était différent. Il n'était pas son enfant mais un membre de sa famille, un peu comme un petit frère. Juste un peu.

Retournant à la conversation qui continuait de se jouer, Penny offrit un gentil sourire à Serah, la douce Serah qui prêtait bien trop attention à ce qui pouvait se dire. Et pour son bien, il valait mieux savoir que ce genre d'attention à ces colporteurs et ces ragots déplacés était loin d'être idéal. Les ignorer, il n'y avait que ça à faire. Par chance, sur ce coup-ci ou simplement parce que, de toute façon, Penny n'y prêtait pas beaucoup d'attention, aucunes nouvelles des Stark ne lui avaient été transmises par l'intermédiaire du bouche à oreille. Non, c'était Joshua Stark le coupable. Au moins pourrait-elle dire la vérité sans craindre de gêner Serah car oui, dans tous les cas, elle ne lui aurait pas menti. "Tu ne devrais vraiment pas écouter ce qu'il se dit, vraiment pas." Commença-t-elle par dire en secouant la tête presque amusée par sa curiosité et peut-être sa peur du jugement, Penny ne savait pas trop. "Et je n'ai rien entendu mais je ne suis pas la mieux placée pour savoir tout ça. En passant la plupart de mes journées au travail, tu sais bien je n'ai pas trop l'occasion d'écouter ce qu'il se dit. Et puis franchement, qui n'a pas encore son compte de ... saletés et d'insanités sur sa vie. Mais je te jure que si j'entends quoique ce soit, je leur refais leur nez de fouineurs et de menteurs ou alors je leur vire les dents devant ... c'est le dentiste du coin qui sera heureux !"

Elle sourit à nouveau, presque jubilante à l'idée de casser quelques dents. Un peu sadique mais surtout volontaire pour débarrasser la planète de quelques idiots. Puis elle tenta une approche loin de lui être familière, à vrai dire, avec la situation présente ... elle ne savait pas trop ce qu'elle pouvait dire sans déclencher une crise du côté de Serah. Ah, si seulement la naissance de Hana avait pu se faire normalement, tout serait tellement plus simple et Serah aurait une joie de vivre bien plus vive. Mais en même temps ... Penny et elle ne se connaîtrait pas. Néanmoins, Penny aurait été plus que prête à sacrifier leur amitié pour le bonheur de la jeune Stark. "C'est une jolie demoiselle que tu as là." Le début de son approche. Sinon, comment ça se passe chez toi ?" Demanda-t-elle pour ne pas dire "comment tu vas ?" ou "comment vous allez ?". Une envie de savoir mais aucune insistance. Que Serah se sente libre de dire ce qu'elle voulait.

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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptySam 14 Mar 2015 - 19:03

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Destinataire: Serah H. Stark
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Ne me dis pas que tu fais confiance à cette idiote blonde pour être ton amie et t'aider ?! Je suis déçu, moi qui espérais te voir t'entailler les veines une bonne fois pour toute afin qu'on soit enfin débarrassés de tes pleurnicheries.
-S




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Expéditeur: Unknown
Destinataire: Penny E. Ribbs
Message reçu, aujourd'hui.

Quand on pense que malgré les circonstances ta sale copine a gardé le gosse alors que toi tu n'as pas hésité à te débarrasser d'un poids gênant ... Si je peux me permettre : félicitations, tu rejoins maintenant le cercle très fermé des tueuses sans pitié.
-S


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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptySam 11 Avr 2015 - 22:45


AND ONE THING LED TO A MOTHER

serah ϟ penny


Mes sourcils se froncirent un instant lorsqu'elle affirma ne pas avoir entendu parler de Hana par le bouche à oreille. Ou par le boulot. Mais alors comment ? Ce n'était pas comme si...

C'est Joshua qui a encore une fois parlé, hein?

Mon ton était vif, comme si je n'étais pas surprise mais en même temps que je comptais bien faire la tête au carré de mon frère. Ainsi, les deux étaient en contact. Hmm... D'un autre côté, Joshua avait définitivement assumé la place de chef de famille, même si j'étais assez grande pour me débrouiller seule. Est-ce que Penny avait demandé de mes nouvelles ? Etait-elle inquiète ? Ou juste curieuse ? Ou devait-elle absolument, vraiment tout savoir sur mon cas? Après tout, je sortais un peu du lot, dans mon genre. En tout cas, si Joshua faisait ami ami avec tout le monde et parlait de moi dans mon dos, ça allait barder ce soir à la maison. Mais le genre.... gentille dispute. Un retour aux bonnes vieilles habitudes, quand il allait parlait de moi à tout va sans que je n'en sache rien jusqu'à ce que l'interlocuteur ne discute avec moi. Hana couina, s'éveillant doucement (pour de bon cette fois!), me poussant à la prendre dans mes bras dans l'espoir de faire taire la tempête de pleurs avant qu'elle ne se déclenche vraiment en public. Elle était de nature plutôt calme, si je la comparais aux démons qu'avaient pu être les bambins de la famille vivant en face de chez nous, et je n'avais pas à me plaindre mais si elle commençait à geindre, ça risquait d'exploser à tout moment.

Passant mon attention de Hana, après avoir fait quelques têtes stupides dans le but d'amuser l'enfant, retrouvant à l'occasion une légèreté d'esprit que je me redécouvrais lentement - à Penny, je surpris l'agent avec un regard rêveur sur le visage. Oh, comme je rêvais pouvoir dire de casser quelques nez moi-même, juste pour détourner l'attention qu'avait créée la naissance de ma fille.

Tu n'auras rien à faire, si ça continue comme ça je vais aller les voir moi-même. Mais est-ce que le fait que tu soies d'accord sur la façon de gérer les choses signifie que tu passeras l'éponge si on m'arrête pour coup et blessure ou alors tu joueras good cop bad cop avec moi? Je dois avoir l'air terrible avec des menottes...

Juste le fait qu'elle veuille casser quelques dents me faisait sourire, et un petit rire m'échappa alors que j'imaginais la scène. Oh, je pourrais presque payer pour voir ça, chose qui serait certainement un sacré relâchement de tension après tout ce que ces mauvaises langues auront pu déblatérer. Conneries. Embrassant le front de l'enfant comme pour la protéger de telles niaiseries, Penny en profita pour complimenter Hana, provoquant un nouveau sourire de ma part. Oui, une bien belle surprise que j'avais là, avec ses joues bien rondes qu'on avait tellement envie de croquer; j'avais toujours imaginé qu'il s'agissait de cliché, mais à observer le visage du bambin... je ne pouvais qu'acquiescer: elle était à croquer. Une nouvelle raison de vivre. Une vie pour une autre, dans un capharnaüm d'émotions.
Sinon, comment ça se passe chez toi ?
Subtil, Penny, très subtil. Mon expression dû s'assombrir un instant à penser à nouveau à la situation familiale, mais ne resta pas bien longtemps. Juliet n'aurait pas voulu nous voir dépérir, et j'étais sûre que si elle pouvait être là aujourd'hui, elle aurait déjà été occupée à me tirer les oreilles et me dire de me secouer... avant de kidnapper sa nièce sans plus la lâcher. Déjà que Joshua paraît parfois trop s'en accaparer...

On fait aller. Joshua est très occupé, mais il ne m'envoie plus la voisine aussi souvent qu'avant, donc c'est à prendre comme un bon signe... je pense ? C'est Matt qui a du mal, surtout et je dois avouer être un peu perdue avec lui. Il ne m'a toujours pas -pas vraiment- pardonné le fait que j'aie gardé le silence sur ses réelles origines. Je peux pas lui en vouloir, pas sûre que je puisse si cela m'arrivait à moi. J'ai moins de.... moins de cauchemars. Mais je rêve plus de Juliet, et de comment j'aurais pu changer les choses. Comment j'aurais pu essayer de faire quelque chose différemment, peut-être l'inciter à me parler. A me dire ce qui n'allait pas. Quelque chose...

Pour autant que la perte de ma soeur m'avait affectée, le fait que Juliet ait su être malade et ait décidé de ne rien dire me blessait plus que tout. Est-ce qu'elle ne me faisait pas confiance ? Est-ce qu'il y avait quelque chose que j'avais fait qui avait causé son mutisme ? Ou alors... Ou alors j'étais trop concentrée sur mes propres problèmes pour réaliser qu'elle en avait aussi. J'avais été égoïste, et ma grande soeur en avait payé le prix. Tirant les manches consciemment pour dissimuler les plaies que je m'étais infligées au début de ma colocation "forcée" avec Juliet et le reste de la famille.

Et toi, sinon ? Rien de neuf? Aucune nouv....

Le carillon de mon téléphone interrompit la question et sans  penser plus je jetais un oeil à l'expéditeur en me promettant de ne pas laisser mon téléphone monopoliser le temps que je m'étais promis passer avec Penny. Mais la forme du message me fit immédiatement reconsidérer.


Nouveau message


Expéditeur: Unknown
Destinataire: Serah H. Stark
Message reçu, aujourd'hui.

Ne me dis pas que tu fais confiance à cette idiote blonde pour être ton amie et t'aider ?! Je suis déçu, moi qui espérais te voir t'entailler les veines une bonne fois pour toute afin qu'on soit enfin débarrassés de tes pleurnicheries.
-S




Surprise, j'étais immédiatement alerte, ignorant la sonnerie de téléphone de Penny afin de scanner les alentours. Comment est-ce que... Personne ne semblait sortir de l'ordinaire, jouant sur un téléphone ou ordinateur, ce qui me rendit pâle de colère à l'idée qu'il (ou elle) puisse ainsi donc jouer impunément de notre vie tout en restant curieusement dans l'ombre. La dernière fois que j'avais eu un message de ce genre, ça avait gâché notre ambiance familiale et le peu de temps qu'il nous était resté de vivre avec Juliet. Tremblant légèrement, je pianotais furieusement une réponse vive en couleur avant d'écraser la touche "envoyer", faisant clairement savoir ce que je pensais de ses messages lâches et malsains. Il (ou elle) espérait me voir me trancher les veines? Qu'en bien s'en fasse, il (ou elle) allait être déçue. Avec Hana à protéger, Joshua à soutenir et Matt dont il me fallait être une tante maintenant et au moins autant grande soeur qu'avant, j'avais mes prochains mois tous tracés. Considérant comment je pouvais dire d'espérer dénicher -S, surtout maintenant que mon téléphone me renvoyait un message d'erreur affirmant qu'il était impossible pour x raison d'envoyer ma réponse, il me fallut quelques instants avant de reporter mon attention sur la femme en face de moi. Téléphone en main. Et si elle espérait cacher son trouble à ce qu'elle semblait avoir reçu, elle manqua sa chance: j'avais remarqué.

Toi aussi?!




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Penny E. Ribbs
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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptyDim 12 Avr 2015 - 13:48


time for a coffee

serah et penny


Oh, elle n'avait pas l'air pas contente. Penny en connaissait un qui risquait de souffrir d'une tornade nommée Serah. Elle ne fut donc que sourire en hochant la tête. Joshua. Mais il le fallait bien. S'il n'avait rien dit, elle aurait eu une expression un peu plus étonnée lorsqu'elle avait vu son amie surgir en compagnie d'Hana. Son frère s'inquiétait, ça semblait normal. Il paraissait également en colère d'une certaine façon et ça, Penny pouvait le comprendre. Elle n'était vraiment pas le parfait agent détaché auquel on pouvait s'attendre sur cette affaire. Tout semblait prendre une tournure personnelle et les informations qu'elle partageait avec l'aîné de la famille n'aurait sans doute pas du quitter les locaux du fbi. Tout ça tournait bien trop à l'affaire personnelle que professionnelle. Elle prenait ça bien trop à coeur. Ok, c'était sa première vraie enquête sur le terrain et qui n'avait malheureusement pas trouvé encore de dénouement mais elle aurait du garder cette distance professionnelle que requérait la profession. Mais heureusement pour Penny c'était le genre de détail qui la dérangeait peu. Les règles, elle pouvait s'en passer. Et même si ce n'était pas forcément bien de la part de l'agent, ça l'était bien plus de la part de l'amie.

Il ne fallut pas longtemps avant que la conversation s'oriente sur d'autres considérations bien plus énervantes. Les commérages. Une chose désagréable qui semblait devenir le passe-temps préféré des habitants. De quoi vous donner envie de partir très loin ! La réplique de Serah, elle, lui amena un grand sourire. "Si tu aimes les menottes, on peut s'arranger. " Répondit-elle sur le ton de la plaisanterie. Quelle idée, la menotter pour avoir débarrasser la planète de quelques idiots, elle n'y penserait pas ! "Je te promets que si tu te fais arrêter, je ferais tout pour te sortir de cellule, ce n'est franchement pas fait pour les jolies filles comme toi." La bonne humeur de Serah, aussi éphémère soit-elle, était communicative et très agréable.

Évidemment, le ton doux de la conversation retomba bien vite à la question qui suivit ... elle aurait du la poser plus tard mais Penny était soucieuse. Elle avait peur que le sourire de la brune ne soit qu'une façade et qu'elle supporte mal les derniers événements. C'était quelque chose qu'elle même pratiquait souvent : le sourire de façade. Elle écouta attentivement, se sentit dépassée par toute la situation. Pouvait-elle seulement imaginer ce qu'elle vivait là ? Elle qui n'avait plus de parent proche depuis ses treize ans et qui avait perdu son dernier rempart face à la solitude quelques semaines plus tôt ... Non. Clairement pas. Elle n'avait jamais eu de frère ou de soeur, pas d'attaches aussi fortes que celles des Stark entre eux. Elle pouvait seulement imaginer. Elle se sentait mal de répliquer à toute cette tirade, ne se sentant pas le droit de juger Juliet ou de reprendre Serah sur ce qu'elle aurait pu faire ou non. Penny serra alors seulement la main de son amie, se montrant présente, lui signalant qu'elle était là mais qu'elle ne s'imposait pas. Ceci était une affaire de Stark. Quoiqu'elle dise ou fasse, ça ne la regardait pas. En vérité, elle ne comprenait pas que tant de choses puissent déchirer une famille en si peu de temps. Un coup du sort ou bien le destin, ça n'avait rien de positif. "Si tu veux que je ... fasse quelque chose ou que tu as besoin de moi ... Je pourrais faire une intervention auprès de Matt, bien que je ne sois pas une grande experte avec les enfants, j'ai moi-même perdue ... beaucoup, au même âge que lui ..." Penny n'était pas une personne très psychologue, la plupart du temps, elle préférait foncer dans le tas mais pour Matt ... peut-être pouvait-elle faire quelque chose. La situation avait été sensiblement différente et elle en faisait encore des cauchemars mais ce qu'il vivait actuellement pouvait voir émerger le même genre de sentiments qui l'avaient envahi à l'époque. Colère, incompréhension, solitude et bien sûr ... tristesse. Serah paraissait plutôt mal à l'aise avec tout ça, bien sûr, il était question de son deuil mais se sentir coupable n'aiderait pas. D'une pression de la main, Penny montra qu'elle était là.

Les téléphones résonnèrent quasiment au même instant, interrompant une conversation qui tentait de reprendre un ton plus léger. Saisissant son appareil, qu'elle avait bien vite abandonné sur un coin de table un peu plus tôt, espérant que ce n'était pas le travail qui l'appelait, Penny lut le message, fronçant les sourcils ... pas encore. Cette tirade moqueuse, ce ton désagréable. -S. Elle pensait la question réglée. Il avait réussi son coup avec Connor. Elle lui avait tout dit de la situation et tout cela avait débouché sur ? Sur l'éloignement de Penny. Alors quoi ? Que voulait-il à présent ? Continuer à enfoncer le clou ? Elle avait passé le cap, elle était parvenue à oublier et ne plus se sentir ... mal par rapport à ça. Mais ce message là ... Elle n'était pas une tueuse. Elle ne pouvait pas l'être, ce n'était pas ... Mais dans le fond c'était peut-être ce qu'elle pensait. C'était peut-être ce qui avait déclenché son malaise en premier lieu, alors même qu'elle ne regrettait pas d'avoir fait ce qu'elle avait fait. Elle ne voulait pas d'enfant, elle le savait et n'avait aucune raison d'être triste par rapport à son passage à la clinique. Coupable peut-être. Pas vis à vis de Connor. Oh non ... Lui avait même semblé bien trop heureux, leur amitié en avait sans doute pris un coup. Coupable vis à vis de personne en particulier mais coupable tout de même. Une tueuse. "Toi aussi ?!" La réplique lui fit relever la tête. Le regard interrogateur, Penny se rappela soudainement que Serah avait aussi reçu un message en voyant le téléphone dans sa main. Pouvait-elle supposer ? Pouvait-elle supposer que -S lui avait aussi parlé ? Elle supposa. Et elle hocha la tête. Elle ne voulait rien dire à ce propos mais la colère émergea peu à peu. Il n'en avait pas marre ce corbeau de pacotille, de pourrir la vie des gens comme ça ? Elle se redressa et observa les personnes attablées. Elle balbutia un "Je reviens ..." avant de se lever et de passer entre les tables, lentement, guettant un mouvement suspect, lisant par dessus les épaules. Foi de Ribbs, elle le trouverait ce -S et il passerait un sale quart d'heure.

Elle revint les mains vides et l'esprit encore coléreux quelques instants plus tard. "On devrait aller ailleurs. Trouver un endroit plus ... tranquille." loin de -S. Oublia-t-elle de compléter. "Je commence à me dire que cette ville dégage vraiment de mauvaises ondes, il n'y arrive que des malheurs. S'il n'y avait pas des gens comme toi, je crois que je me serais installée à Boise depuis bien longtemps. Ça aurait le mérite de me rapprocher du boulot au moins !" Elle déclamait sans réellement s'adresser à Serah. Un constat plus qu'autre chose. "Je déteste ça ..."

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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptyLun 15 Juin 2015 - 0:16


AND ONE THING LED TO A MOTHER

serah ϟ penny


Si tu veux que je ... fasse quelque chose ou que tu as besoin de moi ... Je pourrais faire une intervention auprès de Matt
Le petit rire qui avait ceint mes lèvres lorsqu'elle avait mentionné les menottes et son support si je finissais un jour en prison mourut doucement, remplacé par une sombre mélancolie me poussant soudainement à fixer mon attention sur la tasse que l'on m'avait servie plus tôt. Matt. La famille. Tout était si confus, et le fait que tout le monde se refusait à admettre leur faiblesse, ou que les membres du clan Stark étaient humains comme tout le monde, n'arrangeait en rien les choses. Nous nous cachions derrière des faux semblants, Joshua portait le plus gros du tout, mais il avait toujours un sourire pour nous lorsqu'il rentrait du travail à la fin d'une journée que j'imaginais épuisante. On avait du mal à reprendre un quotidien régulier, une normalité qui nous avait été enlevée, le poids de l'absence se faisant particulièrement sentir au moment où l'on s'y attends le moins. Les aléas d'un clan soudé, pensais-je. Cela allait nous hanter encore un moment, tous, les "pourquoi", les "et si...", tant de questions qui au final ne trouveraient jamais de réponses mais qui ne pouvaient attendre d'être demandée. De nous torturer l'esprit.

L'arrivée de Hana avait fait de moi une mère pour l'enfant que je n'avais pas été certaine parvenir à aimer, mais au final le sentiment s'étendait aux hommes de la famille. A la famille entière en fait, et à quiconque trouvant un soupçon d'affection au coeur des Stark. Penny, par exemple. Ou je ne sais qui de l'univers de mes deux hommes à la maison. Matt et Joshua, me faisais plus maternelle envers eux, m'inquiétait plus facilement, demandais des nouvelles par téléphone s'ils venaient à être en retard ou à ne pas être là où ils devraient. Le fait que Juliet ait dissimulé un secret pareil forçait la hantise que l'un de mes autres frères faisaient de même... Ils n'avaient certainement pas intérêt. Les Stark en avaient assez bavé.

Et le téléphone sonna. Comme si cet enfoiré de -S savait soudainement que je n'avais pas l'esprit tranquille et qu'il (ou elle) voulait absolument remuer le couteau dans la plaie. Il ne fallu pas longtemps pour que je comprenne que Penny avait reçu un message aussi de notre mystérieux -S, et le ton sévère qu'elle prit en arborant son mode "flic", se levant et scannant les alentours, avait de quoi faire monter la pression.

Bordel !!

Penny ne parvenait à rien, je le voyais. Je n'étais pas plus avancée non plus et l'accumulation de la nargue de notre interlocuteur commun mêlé au souvenir des fracas qu'il (ou elle) avait causé par le passé me poussa à envoyer mon téléphone valser sur la table dans un geste frustré qui fit tourner des têtes en interrogation, chose pour laquelle j'aurais pu considérer m'excuser, si ce n'était pas pour le gémissement plaintif qui émergea soudain. Hana. J'avais réveillé ma petite du presque sommeil dans lequel elle glissait doucement. -S. Je haïssais -S. Et mettre des rênes à ma colère et ma frustration pour éviter que ma fille ne le ressente était l'une de ces choses sur lesquelles il me fallait encore travailler; j'essayais de la calmer, la bercer doucement, mais j'avais l'impression que tout allait de mal en pis et que la situation échappait au contrôle que j'avais réussi à obtenir jusque là... Foutu harceleur, si je venais à mettre un jour la main sur la personne cruelle et tordue assez pour envoyer ces messages, j'allais lui tordre le cou !!

Je suis désolée mon ange, Ma n'aurait pas dû crier comme ça, schhhhh. Tout va bien, ma puce, tout va bien.

Priant qu'elle se calme plutôt que les pleurs n'escaladent en intensité et causent une scène, je la berçais doucement tout en l'embrassant et lui parlant doucement, espérant qu'elle s'apaise au son de ma voix. Je n'avais pas tellement de succès, je devais l'avouer. Ce n'était pas encore les grandes eaux, mais elle s'en approchait dangereusement.
On devrait aller ailleurs. Trouver un endroit plus ... tranquille.
C'était comme si Penny avait lu dans mes pensées, ou bien avait-elle réalisé que cela serait plus simple pour moi? Ou détestait-elle tout simplement l'idée d'être espionnée sans pouvoir savoir de qui. J'étais agacée également, et la pensée d'être épiée ajoutée à la détresse du bébé me rendait de plus en plus nerveuse. On n'était pas venues ici pour être finir nerveuses. Cela aurait dû être une matinée normale, entre deux copines qui rattrapent le temps perdu... pourquoi donc -S avait-il le chic pour gâcher la plus simple des interactions ? Il n'y avait comme aucune paix tant qu'on était à risque d'un message. Et virer les téléphones portables étaient hors de question, au moins pour moi: je devais pouvoir être en mesure d'être jointe par la baby sitter, Joshua, ou l'école de Matt en toute instance... C'était sacrément tentant, en revanche, et à y repenser, je ne voulais pas savoir si l'appareil avait subi le moindre dégât à ma maltraitance. Siri n'avait pas le pouvoir de se plaindre, de toute façon; Steve Jobs était un sacré génie, mais lui même avait ses limites.

Des "gens comme moi" ?, m'interrogeais-je à voix haute, s'il n'y avait pas des "gens comme moi", un sacré nombre de personne aurait une vie bien plus facile. Je n'ai rien d'extraordinaire, ou spécial, sauf si tu comptes la pauvre fille qui a vécu sur le compte de ses aînés pendant plus d'un an. Et me fréquenter te rapproche assez du boulot comme ça, non? Ou alors tu en veux plus ?"

Nous avions laissé derrière notre table et nos voisins offusqués (mais soudainement soulagé à nous voir déguerpir) et avancions désormais vers la sortie du bâtiment. Hana se calmait, lentement, mais sûrement, et je maintenais une attitude protectrice envers l'enfant, tendue à l'idée que la moindre personne croisée sur notre chemin pouvait être le tordu qui s'amusait à nous torturer. Ce n'est qu'une fois parvenue aux doubles portes automatiques que la question germa dans mon esprit

Un endroit plus calme, volontiers mais... est-ce que tu avais une idée précise en tête ou alors c'était juste dit comme ça pour me calmer un peu ?


to be continued...



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Penny E. Ribbs
Penny E. Ribbs
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MessageSujet: Re: and one thing led to a mother + pv Penny and one thing led to a mother + pv Penny EmptyMar 7 Juil 2015 - 18:01


time for a coffee

serah et penny


Elle laissa la mère s'occuper de son enfant. Un simple instant avait fait basculer leur simple conversation. Un message. -S. Ce minable. Ce ... il n'y avait finalement pas grand chose pour qualifier cette personne qui qu'elle soit. Être dérangé devait être une condition sinéquanone. Mais ce n'était pas là ce qui la préoccupait. Enfin, pas totalement. Hana et Serah. Deux préoccupations, deux inquiétudes. Elles devaient être protégées, préservées de ce malsain personnage et de ses menaces. Si Serah semblait avoir reçu un message également, ce n'était vraiment pas aléatoire. Un message de circonstances plutôt. Preuve en était donc que l'individu les observait. Un instant, une crainte s'éveilla et elle jeta un oeil aux caméras de surveillance. Et si -S les avait piraté ? Et s'il y avait accès ? Que cela voulait-il dire ? Rien de bon. Vraiment rien de bon. Un hacker puissamment armé ou bien une personnalité influente, tout était envisageable. Une question demeurait : pourquoi ?

La tirade de Serah la tira néanmoins de ses interrogations de plus en plus présentes avec -S. Elle lui tira une moue exaspérée, roula les yeux et se leva. "Tu vois Hana, ceci est une preuve flagrante qu'il ne faut pas écouter ta maman. Elle ne dit que des bêtises !" Un sourire innocent sur le visage, elle se retourna vers la mère en question. "Allez, sortons d'ici avant que tu aies la brillante idée de mettre tout le poids du monde sur tes épaules. Bientôt le trou dans la couche d'ozone sera ta faute aussi." Sourit-elle en guidant les deux Stark loin de ce lieu pourtant ordinairement convivial.

"Je me suis dit qu'on pourrait aller chez moi. A part mon petit cousin qui doit sans doute être dehors avec un copain et le chien, c'est un endroit plutôt tranquille. Et au moins, moins accessible à quiconque voudrait espionner ..."

Elle s'engagèrent donc vers la voiture, l'autre ayant pris les transports en commun et Penny guida le chemin jusqu'à Hatwai Road.

(à suivre dans ... les aventure de Penny et Serah)


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