Du lèche vitrine ?

les apparences sont parfois trompeuses.

Un clown peut en cacher un autre.

Quelques curieux se sont précipités, sortant des restaurants, des rues adjacentes. Le bruit les a conduit ici, sur les lieux de l'accident. Nul ne se doutait de ce qui était en train de s'insinuer dans les esprits. Ces quatre jeunes femmes ne s'imaginent pas partager quelque chose et pourtant...
Alors que le propane est respiré, voilà que Haley Shelton se met à regarder la petite Tamara d'un drôle d'air. Non, elle n'a pas de tâche sur le visage ni n'a un problème avec sa tenue. La brune est tout simplement victime d'une hallucination et, en observant les vitrines, elle ne parvient pas à comprendre comment une aussi jolie petite blonde peut se refléter dans la vitre par un clown aussi hideux.

Sauront-elles gérer ces peurs, est-ce que l'animatrice radio Lee-Lou Coleman sera d'une aide précieuse ? L'aînée des Thorn défendra-t-elle Tamara de la brunette effrayée ?

A vous de jouer.


Groupe 2 :
+ Jade  A. Thorn
+ Tamara C-R Thorn
+ lee-lou coleman
+ haley shelton

   

* merci d'éviter les fiches toutes prêtes et qui déforment la page. En cas de besoin, un modèle de fiche rp est disponible dans la FAQ des membres.

Du lèche vitrine?

du monde

« Que dis-tu de cette robe de sorcière? » Jade fût brusquement sortie de ses rêveries par la voix toute excité de sa mère. La jeune fille détacha ses yeux des vêtements qu'elle observait plus tôt pour jauger la tenue que lui tendait Mme Thorn. Juste une seconde, avant de sortir instinctivement un « Oui, elle t'irait à ravir! » Mais sûrement que l'aînée des filles Thorn n'était pas tout à fait bien réveillé, puisque sa mère lui lança un regard plutôt vexé, la main sur la hanche, pour rappeler : « Non, c'était pour toi que je cherchais une robe. As-tu déjà perdue la mémoire, Seigneur! » Les yeux de la blonde cherchèrent automatiquement la vieille horloge qui ornait la friperie où elles se trouvaient pour vérifier l'heure, bien qu'elle aurait pu s'en abstenir étant donné qu'elle portait une montre au poignet. Non, c'était bien trop tôt. Le temps n'était pas encore écoulé. Elle n'avait pas perdue la mémoire... Pour l'instant. Jade se sentait juste si lasse... Il y a même pas une heure elle était persuadé d'être en avril, de devoir préparer ses examens de fin de cursus... Et voilà que sa mère la tirait de sa chambre avec sa sœur pour quelques emplettes d'Halloween au centre-ville. Mme Thorn se faisait un devoir de participer au bal costumé annuel de la ville, et évidement, ses filles devaient faire de même. Jade avait à peine eu le temps de comprendre la situation. Sa situation : ce qui s'était passé, ce qui se passait. Son état : sa maladie.

Jade secoua doucement la tête avec un sourire pour rassurer sa mère : « Non, j'ai encore du temps... » puis s'approcha d'elle pour saisir la robe. « Elle est parfaite. » constata-t-elle en caressant les broderies du tissue noir. * J'ai horreur de me déguiser en sorcière chaque année... * se garda-t-elle de dire à haute voix pour ne pas blesser sa mère. Jade se tourna vers sa cadette et lui présenta la robe avec un énorme sourire : « Tu ne trouve pas, Teetee? »

Une sonnerie de téléphone se fit soudain entendre. C'était le portable de leur mère. Elle le saisit immédiatement, et lu le message qu'elle venait de recevoir. Son visage se durcit, et elle sembla particulièrement énervé. « Un problème à l'agence... Je dois y aller. Je vous retrouve dès que c'est réglé. » Sans même laisser le temps à ses filles de dire quoi que ce soit, la mère les abandonna sur place, fila hors de la friperie, et disparut loin de la vitrine décoré du magasin. Jade ne put s'empêcher de laisser échapper un soupire : comme si elle pouvait enfin respirer. Elle laissa la robe de sorcière trainer sur une étagère, et continua à regarder les différents déguisements disponible sur l'étalage.

Quelques minutes plus tard, un énorme bruit en provenant de l'autre côté de la rue se fit entendre. Jade sentit presque le sol trembler sous ses pieds. Paniquée, elle chercha sa sœur des yeux, et la trouva. Les yeux ronds, pétrifié à l'idée de ce que ce bruit pouvait être, elle fini par reprendre ses esprits. « On... On doit aller retrouver mère... » L'aînée n'attendit pas d'avoir le consentement de sa cadette : elle lui saisit la main, et l'entraina vers la sortie. Prudemment, elle observa par la porte vitrée qu'il n'y avait pas de danger immédiat avant de l'ouvrir et de sortir. La jeune fille tourna la tête dans tous les sens, dans l'espoir  que leur mère soit encore dans les parages, mais elle ne se trouvait nulle part. Ses yeux s'attardèrent vers le bout de la rue d'où semblait venir l'explosion : plusieurs voitures avaient apparemment eu un accident, rentrant en collision avec un camion citerne. Le carambolage avait eu lieu suffisamment loin, mais la vision n'en était pas moins impressionnante. Jade lâcha sans se rendre compte la main de sa sœur pour se servir de la sienne comme visière pour mieux voir les lieux de l'accident. « C'est certainement un cauchemar... »

Du lèche vitrine ?

les apparences sont parfois trompeuses.

Un clown peut en cacher un autre.

Haley était partie faire les emplettes pour son petit bout. Il lui fallait un beau costume pour Halloween. Une fête effrayante et amusante à la fois ! Shelton adorait ce jour quand elle était petite. Elle se déguisait toujours et sonnait aux portes comme tous. Elle ramassait les bonbons, riait et elle avait même hâte que ce jour arrive.La mère de sa meilleure amie lui faisait ses costumes pour qu'elle ne soit jamais déçue. C'était vraiment une tradition et un jour de bonheur. La jolie était entourée. Certains déguisement faisaient si peurs par contre ... mais elle oubliait vite ce fait.
Là elle tenait à trouver une belle perle pour son enfant. C'était important à son âge. Le jeune garçon était fou de joie et tenait à être le plus joli monstre. Il le disait lui même. La brunette prenait cela très à cœur alors elle était partie dénicher LA tenue, la plus belle. Kayden Jr était tout ce qui lui restait. En effet, le petit avait un papa mais ce dernier était mort d'une maladie. Kay' est le seul être qui rattache Haley à son défunt compagnon. Elle y tient dur comme fer et de plus c'est sa seule famille proche. Puis comment ne pas aimer son fils, sa chair, son sang ? La brunette en était gaga : une vraie mère poule.
Dans un magasin, elle fixa une jeune fille : trop mignonne sur le coup mais sa vision se troubla, comme une hallucination vint. Son expression se figea. Haley se sentait extrêmement bizarre. L'atmosphère se noircissait. La jeune femme ne comprenait plus trop ce qui lui arrivait. Elle tremblottait. Elle poussa même un petit crie... Elle vit un monstre : un clo... clown dans une vitre face à la petite blondinette. Elle était terrifiée. La jeune devait être mal à l'aise. Hal' ne s'en rendait pas compte. Elle était ailleurs...

- Qui es tu ? Pourquoi ? Tu... ton reflet ! Elle parlait à Tamara, sans même la connaître. Cette fille lui faisait peur car elle se reflétait par un clown, objet des angoisses de Haley. Tu n'es pas normale !
   

Du lèche vitrine?

C'était enfin la saison d'Halloween. J'aime cette période de l'année tout comme je la redoute. Le temps à l'automne, les feuilles d'arbres devenues rousses sont poussées sur les routes et chemins par un vent dont l'air semble être devenu plus frais et étrangement plus respirable. Petite j'aimais imaginer que les feuilles étaient d'or et que le vent frais, mais encore légèrement chauffer par les températures d'été pas tout à fait partis, apportais avec lui pour quelques jours un monde que l'on ne pouvait pas voir. Au départ, je n'étais qu'une enfant, les déguisements n'étaient pas très effrayants. Même les déguisements des plus grands ne me faisait pas très peur. Je considérais aussi ces jours-là comme une préparation, un échauffement pour des célébrations encore plus magiques, des célébrations féeriques. Noël. Le fait d'aller en vadrouille cherché des bonbons à également beaucoup jouer je dois l'avouer. J'aime toujours les bonbons et Halloween, mais mon approche à changer le jour où quelqu'un à prit un peu trop au sérieux le côté horreur.

Comme en habitude, j'étais accompagnée par mes meilleurs amis et non mon aîné; dans la plupart des familles où il y a plus d'un enfant, les plus âgés, lorsque les parents sont absents, veillent à la sécurité et au bien-être des plus jeunes. Ce n'était pas le cas dans la famille Coleman.
Pour cet Halloween, je m'étais déguisée en reine du bal zombie. Contents de nos déguisements et excités par l'attrait d'autant de sucre qui n'attendait que nous, mes amis et moi allions de maison en maison pour récolter des friandises. Certains de nous avaient même commencé un défi. Celui ou celle qui réussit à avoir le plus de bonbons à la fin de la soirée, gagne le droit de choisir une sucrerie dans chaque sac des autres et comme les habitants du quartier nous avait déjà tous donné quelques petites merveilles, tout le monde voulait gagner.

J'étais sur le point de passer à une maison dans l'espoir que les habitants auraient acheté ces pépites de différentes saveurs qui pétillent contre le palais lorsque vous les mettez sur la langue, lorsque j'ai aperçu quelque chose qui a attiré mon attention. Quelque chose qui ressemblait à un balai rouge frisé. Je savais que j'avais perdu de l'avance sur mes amis, alors j'avais arrêté de courir, bien que j'avais toujours espoir de trouver mon précieux, et avais commencé à marcher. Animée par l'excès de sucre qui était déjà dans mon sang, je marchais de plus en plus vite vers cette demeure en oubliant complètement pourquoi j'étais si intriguer par ce qui se trouvait derrière cet arbre. C'était après tout l'automne et le rouge en est une couleur.

Alors que je venais de mettre le pied sur la pelouse du jardin de devant, ce qui semblait être un adolescent, cette personne était plus grande que moi, s'était approché en silence. Je n'y ai d'abord pas prêté attention, mais lorsque cet imbécile a commencé à marcher en rythme avec moi, j'ai tourné la tête pour voir qui c'était. Ma tête tournée, j'étais alors face à face. Ce que je croyais venir d'un balai rouge frisé, le genre avec lequel on lave le sol, était en fait le rouge d'une perruque posée sur la tête à moitié chauve d'un clown au maquillage fou.

J'ai crié. J'ai couru plus vite vers la porte d'entrée et frappé de toutes mes forces. Deux adultes, sans doute un couple, habillés en noir m'ont alors ouvert. Un bol était dans chacune de leurs mains. L'un avec des bonbons et l'autre avec des briques de jus habillées pour l'occasion. Ils ont remarqué ma frayeur avant que je n'ouvre la bouche pour leur demander de l'aide, mais ont rigolé toute fois en me disant que je ne devais pas avoir peur et que demain tout le monde allait retourner à leur apparence normale et qu'ils n'étaient pas réellement fous ou dangereux. Ils étaient gentils alors je les ai crus.

Une sucette qui pique, malheureusement pas de feux d'artifice pour la bouche, et un jus d'orange sanguine, en plus dans mon sac au trésor, j'ai repris ma quête. Malheureusement tout le monde n'était pas sorti dans les rues pour une quête de bonbons. Le clown psychopathe était toujours là. Caché derrière une haie. Je pouvais voir ses horribles cheveux dépassé et un bout d'une chaussure trop grande. Allez tu es une grande fille, tu sais que ce n'est qu'un déguisement et que ces gens ont raison, je m'étais alors dit. Cependant, je voulais être prudente et m'assurer que le clown n'allait pas me suivre. J'ai donc regardé longuement en direction de la haie. Plus rien. Il avait encore disparu. Quelques secondes plus tard il avait de nouveau apparu puis disparu de nouveau. Toujours derrière la haie, mais à droit du côté de la maison. Ce dérangé jouais à coucou c'est moi en changeant à chaque fois l'expression de son visage. Chaque expression plus horrible que la précédente. La peur m'avait figée sur place. "J'arriiive" avait-il dit à un moment. Je ne voulais pas qu'il s'approche encore de moi, alors j'ai couru dans la direction opposé aussi vite que beep-beep, poussé par un instinct de survie.

Depuis j'appréhende Halloween par peur de recroiser le chemin de cet individu et de tous ces confrères et soeurs. Cependant, grâce au temps qui s'est passé depuis, je ne veux pas que cet événement m'empêche de vivre pleinement cette célébration, alors je continue de faire la fête à la fin octobre.

Je m'apprêtais à rentrer dans un magasin d'accessoires de fête lorsqu'une énorme explosion a retentit. Je m'étais retrouvé au sol. Perdue et prise de panique par ce qu'il venait de se passé, je me  suis doucement relevée. Le chaos avait envahi la rue. J'ai alors cherché du regard des personnes qui auraient pu savoir ce qui avait provoqué tout ça. A un moment, mon regard c'est porté sur la vitrine du magasin dans lequel je voulais aller. Toujours secouée et sous le choc, il a fallu plusieurs secondes pour que ma vision s'ajuste. Lorsque mes yeux m'ont enfin permis de voir ce qui se reflétait, j'ai eu l'impression soudainement au pôle nord. Ce n'était pas encore le soir du 31 octobre, mais je pouvais voir quelqu'un de déguisé. Vite je me suis retournée. Rien. J'ai alors regardé la vitrine de nouveau. La personne déguisée était encore là, mais plus proche de moi et semblait regarder dans ma direction. J'étais pétrifiée. Etait-ce ce clown qui m'avait terrifié il y a tant d'années. Je ne voulais pas le savoir, alors j'ai recouvert mes yeux de mes mains en criant " - Faites qu'il parte.". Seulement ça n'a pas fonctionné. Je pouvais toujours sentir sa présence près de moi.

Je n'étais plus une petite fille et cette fois-ci j'étais de taille.
D'habitude lorsque les gens ont peur ils se cachent sous leur lit ou dans un placard ou partent en courant. Il y a aussi ceux qui, comme moi désormais, réagissent autrement. Violemment.

Hors de question qu'il ait encore raison de moi! ai-je alors pensé.

Toujours très apeurée par la présence d'un dérangé mental, mais convaincu qu'une seule solution était possible, j'ai étrangement réagis.

" - Dégage! " ai-je plusieurs fois hurlé au clown qui ne voulait pas partir et qui terrorisait une autre personne qui se trouvait près de la vitrine.

" - Dégage! Laisse nous tranquille" ai-je crié de nouveau en le frappant fortement au visage d'un coup de poing.

Du lèche vitrine?

du monde

L'aînée des Thorn tenta de prendre la situation en main, comme elle avait toujours tendance à vouloir faire. Elle avait tout de suite saisi son téléphone portable, et tenté d'appeler leur mère plusieurs fois, mais celle-ci ne répondait pas. Avait-elle perdu son téléphone? Ou bien n'entendait-elle pas la sonnerie?  Ou certainement que l'explosion avait fait que trop de gens, tout comme Jade, avait pensé à appeler leur proches, et que les lignes téléphoniques se retrouvaient surchargés. Quoi qu'il en soit, Jade, déterminé à retrouver leur mère pour rentrer avant que la situation ne dégénère, continua à appeler le même numéro.

C'était le téléphone collé à l'oreille qu'elle se retourna et remarqua une femme qui se tenait non loin des deux Thorn, et qui observait la cadette d'une façon étrange. Elle semblait déstabilisé, et se mit à crier sur Tamara. Jade jeta un coup d'oeil rapide vers sa jeune sœur en lui demandant calmement : « Qu'est-ce que tu as fait, Teetee? » Puis une autre femme qui était dans les parages se mit à crier sur la cadette, en furie. L'hystérique lui hurla de partir, sans que Jade ne comprenne se qui se passait. Puis, la folle frappa brusquement la plus jeune Thorn au visage. Jade ne s'y attendait pas du tout. Ce jour commençait à devenir n'importe quoi! Jade resta un moment la bouche bée, trop choqué par ce qui venait de se passer. Puis, elle se ressaisit, fit quelque pas pour aller devant sa sœur et faire barrage entre elle et les deux folles. Jade serra son téléphone entre ses doigts, prête à l'utiliser pour frapper si nécessaire. Elle jeta un regard noir vers la plus jeune des folles en lui lançant : « Mais ça va pas de frapper les gens comme ça?! »

intervention du maître du jeu

Le gaz faisait son effet. La peur prenait le dessus sur toute rationalité et les jeunes femmes admirables qui marchaient le long de cette rue perdaient ce calme qui les caractérisait. Les esprits s'enflammaient et la folie prenait place dans les cœurs. La violence naissait tandis que la frayeur déclenchait des passions. Haley avait ouvert la voie alors même que la jeune Tamara se demandait encore si on se souviendrait d'elle quand Lee-Lou en aurait fini avec elle. Jade rationalisait, faisant obstacle à la violence avant que les hallucinations la prennent à son tour et que son attention se dirige soudainement vers celle qui avait abordé Tamara en premier lieu. Elle y reconnaissait quelqu'un, une personne qu'elle ne pensait plus voir. La peur sans doute, son crochet du droit décrocha la mâchoire de la pauvre Haley qui ne l'avait pas vu venir, se retrouvant vite à terre, une Jade terrorisée sur elle, vociférant des paroles qu'elle seule comprenait. Lee-Lou en avait profité pour s'avancer vers Tamara qui se repliait sur elle-même certaine qu'on l'avait déjà oublié, visualisant un horrible clown au visage déchiré de part en part qui le frappait à nouveau. La violence de Lee-Lou s'alliait à sa crainte et la plus jeune sentait l'une de ses côtes s'enfoncer avant que des hommes armés ne viennent les écarter l'une de l'autre, Jade et Haley ayant déjà été séparées.

Deux furent envoyer à l'hôpital, Haley pour une commotion, une belle bosse à l'arrière de la tête et une mâchoire déplacée et Tamara pour une côté cassée, deux autres fêlées ainsi que de nombreuses ecchymose. Un Halloween festif et véritablement effrayants pour les nombreuses victimes d'agression ou auto-mutilés mais également pour ceux qui se rendirent coupables de délits.