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 Meeting with a bear (avec Chris Crow)

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MessageSujet: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyMar 29 Déc 2015 - 20:47


Meeting with a bear


Chris & Cassandra


Le soleil darde ses rayons m’invitant à sortir. J’arrête à regret mon ordinateur portable. Les jours précédents s’étaient avérés particulièrement éprouvants. Un peu d’air frais ne pourra pas me faire de mal. Je pourrais aller me tremper les chevilles vers la cascade par délà la réserve des Nez Percé. J’y allais petite. J’y avais vécu des pique-niques empreints de chahut. Pourquoi vouloir retourner vers les souvenirs de cette époque ? Je ne sais pas trop. De toute façon après avoir revu Axel mon esprit est pas mal perturbé, je crois qu’aller vers d’autre souvenir n’empirera pas mon état. Je peine un peu à retrouver la route. Heureusement j’ai un GPS sur mon mobile. Je finis par me garer.

Je regarde mon téléphone et je suis les indications de l’application. Quelques mètres de descente et mes pieds se délasseront dans l’eau fraiche. C’est vrai que se baigner en décembre ce n’est pas courant mais l’année a eu des températures extrêmement douces. J’enfile des baskets puis je prends un sac à dos avec une bouteille d’eau. La nature a un effet apaisant sur pas mal de personne mais pas sur moi. Etonnamment je ne comprends pas pourquoi ? Je me penche sur la question et observe autour de moi en continuant à descendre. Ok c’est joli, les pins,  le ciel bleu… enfin plutôt gris là. Le chant des oiseaux, le vent dans les arbres qui fait murmurer les feuilles… et merde je n’ai plus de réseau… bah voilà pourquoi la montagne, l’air pur et tout le reste ce n’est pas pour moi…. Bon tout à l’heure sur la carte fallait juste descendre.

Je regarde les deux sentiers qui descendent … oh celui de droite parait mener vers le bas, je le prends. Je contemple de nouveau les environs cherchant de nouveau ce qui peut détendre les gens. Donc j’en étais au murmure des feuilles, le ruissèlement de l’eau… ah ce bruit là j’aime bien… je m’en approche jouant avec l’eau… tiens semble y avoir un bruit un peu plus derrière un rocher. Je pensais la cascade plus loin. Je fais quelques pas et contourne le rocher contente d’avoir atteint mon objectif.

Mon cœur bat si fort qu’il va percer ma cage thoracique. Me jambes flagellent par la peur. Heureusement ma voix aussi est au plus mal, choqué par ma découverte je crie mais aucun son ne sort. A une demi-douzaine de mètres de moi se trouve un ours. Un gigantesque ours qui s’ébroue dans l’eau, produisant des tas d’éclaboussures bruyantes. La surprise passée je réalise le danger et recule. J’ai a peine fait deux mètres que ma cheville glisse et s’enfonce dans un trou. Le bruit d’éclaboussures a cessé. Je me retourne l’animal m’a repéré. Je panique. Je dégage mon pied et m’élance pour courir.

L’ours s’est dressé sur ses deux pattes et pousse un grognement.  Je fais deux trois enjambées en direction d’un bosquet d’arbres et trébuche de nouveau. Ma vue se brouille, ma respiration est de plus en plus difficile. Je sens qu’on agrippe mon poignet. Je hurle… tiens ma voix est revenue. Une main chaude se plaque sur ma bouche. Tout va trop vite je n’ai pas le temps de réagir. Je me retrouve maintenue et bâillonnée en une fraction de seconde. Dans mon dos, je sens le torse d’un homme, il me bloque contre lui en m’emprisonnant le bras gauche et la taille. Sa main est toujours sur ma bouche. Mes yeux sont toujours écarquillés par la peur. Je profite de la liberté de mon bras droit pour forcer mon agresseur à me libérer. J’attrape sa main droite essayant de reprendre ma liberté d’expression. La prise de son bras gauche se resserre. Espèce de tordu ! psychopathe ! relâche moi de suite . Je sens son souffle sur mon cou qui me chuchote grossièrement de ne pas bouger et de me taire.

Préoccupée par le fou furieux qui vient de me capturer j’en avais oublié l’ours un instant. Lui n’avait pas oublié. L’animal doit être à trois mètres, il chasse de sa patte la terre devant lui en restant sur place. Mon regard est focalisé sur les griffes de l’animal. Je tremble. Mon kidnappeur semble calme, il retire sa main droite. J’ai envie de hurler, de lui dire que je veux fuir mais je suis trop tétanisée. Sa main droite s‘infiltre entre mon flanc droit et son pantalon. Non mais il n’est pas sérieux là, espèce de pervers et après il va me jeter en pâture à l’ours pour protéger sa fuite ? Il sort un briquet de sa poche et l’allume. L’homme me maintient toujours contre lui, il ne bouge pas d’un pouce. Un grondement sourd retentit du ciel et l’ours semble contrarié. Il grogne de nouveau et nous tourne le dos pour s’éloigner d’un pas tranquille. Les nuages s’amoncellent et la luminosité s’amenuise.

Ma voix revient d’un coup

- Lachez moi

La prise se relâche immédiatement. Mon poids retombe sur ma cheville, je n’avais même pas senti qu’il me soutenait tant que ça. Je grimace la douleur remontant le long de ma jambe. Je me retourne et manque de perdre équilibre. Son bras me rattrape à temps et je lève les yeux. C’est quoi ce type, une imposante masse de muscle basanée me fait face. Hum s’il faut il est aussi dangereux que l’ours
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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyMer 30 Déc 2015 - 13:26



   
   With Casandra
   Meeting with a bear.

P
enché à la portière de la voiture, mes deux bras appuyés sur le rebord de la vitre baissée, Kaya joue avec mes mains, croisant ses doigts aux miens et déposant des baisers sur le dos de mes phalanges. Elle est venue me voir depuis le Montana après que je lui ai passé un coup de fil. Une chose que j'avais promis il y a un moment et à laquelle je n'étais pas décidé, même le jour où je lui ai fait cette promesse, à vrai dire. Notre histoire était trop belle pour que nous la gâchions par des plans cul trop réguliers, chose à laquelle nous avons pourtant cédé à ce moment-là. Et puis il y a eu Lily. Et j'y ai définitivement renoncé. Pourtant, à chaque fois que je revois Kaya, il y a cette magie entre nous qui nous comble le temps d'une journée ou d'un week-end. Cette fois-ci, elle est cependant venue depuis le Montana me trouver pour me changer les idées. Il n'y a rien eu entre nous malgré le désir, même si nos gestes semblent présentement le contredire. J'ai une telle affection pour elle, et pareillement de son côté. Elle résulte sans doute de ces vieux sentiments persistants entre nous. Et pourtant, nous ne nous sommes jamais décidés à nous remettre ensemble. Nous devons craindre que se perde l'intensité des rares instants que nous partageons. Et puis elle vit là-bas, moi ici. Je lui ai parlé de Lily. Il a bien fallu aborder le sujet, entre autre. Je ne lui cache rien, elle de même.

En cet instant, il m'est difficile de la laisser partir. Nous avons passé toute la nuit à discuter dans cette chambre de motel. Rire aussi, ça m'a fait un bien fou. Ça ne m'a pas pour autant détourné de mes moments de dérive et Kaya n'a pas cherché à me faire la leçon. Je l'apprécie aussi grandement pour ça.

Le moteur démarre, elle joue désormais avec mes cheveux. Ma main s'égare sur sa joue, je repousse une de ses longues dreads brune derrière son oreille. Nos lèvres se scellent plutôt que de nous dire au revoir par des mots. Et puis je recule et observe sa voiture quitter le parking.
Je n’ai pas vraiment le temps de regretter son départ. Une voiture débarque sur le parking de cette vieille station essence avant que je ne remonte dans mon propre véhicule. C'est Aponi, une habitante de la Réserve. Elle me fait part qu'il circule une rumeur sur des braconniers qui sévissent en forêt. La nature et la faune m'importent toujours. C'est quelque chose qui ne changera pas. Je me rend sur les lieux que m'a signalé cette dernière. La zone s'étend aux environs de la cascade.



Me voilà sur place. J’ai repéré une piste et la remonte, tombant sur quelques pièges que je met hors d'état de fonctionner. Mais bientôt, le grognement d'un ours m'attire soudain. En cette période, ils devraient être calmes. Curieux de comprendre ce qui a causé ceci, je prends la direction et ne tarde pas à tomber sur une fille affolée qui vient tout juste de se planquer près d'un bosquet. Sans perdre une seconde, je me retrouve dans son dos en la rejoignant rapidement mais le plus discrètement possible, attrapant son poignet et plaquant une main sur sa bouche. Elle parvient toutefois à se libérer partiellement de ma prise et alerte d'autant plus l'ours pas loin en me gueulant après. Petite idiote !

- Ferme-la chérie, pas un bruit.

J'indique l'ours tout prêt pour lui faire comprendre de se taire et de ne plus faire un geste. L’animal doit être environ à trois mètres, il frappe la terre de ses griffes, manœuvre pour impressionner l'ennemi ou l'intrus. Il ne nous repère toutefois pas, ainsi dissimulés mais il peut sans doute nous sentir. Ma main se glisse entre ton flanc droit et mon pantalon pour y récupérer mon briquet. Je te sens te raidir d'un coup. Je ne sais pas ce que tu crois que j’ai en tête mais tu es à côté de la plaque et je ne compte pas m'amuser à te rassurer et risquer d'attirer l'attention de l'ours par nos voix.
Un grondement retentit comme habité par la frustration ou l'échec puis l’ours nous tourne finalement le dos, semblant laisser tomber, pour s’éloigner. Le ciel se couvre.

- Lâchez-moi

- Je t'ai dis de la fermer.

Tu veux qu'il soit de nouveau attiré vers nous ? Il y a peu de chance mais soit, je relâche ma prise. Tu sembles perdre l'équilibre et je te retiens à temps.
Tu lèves enfin les yeux sur moi, l'air de ne pas en croire tes mirettes. C'est souvent l'effet que je fais.

- Suis-moi. On va arranger ça. dis-je en t'offrant mon soutien, ayant remarqué la douleur que tu sembles manifester au niveau de la cheville.

Le ciel ne s'est pas couvert aussi rapidement pour rien. Il est d'un gris sombre qui ne présage rien de bon. Il commence à pleuvoir. Et en quelques secondes, c'est une pluie torrentielle qui s'abat sur nous. Je connais un endroit où nous réfugier. Une cabane plus haut qui nous accueillera le temps qu'il faut. C’est une maisonnette en rondins de bois sur une propriété privée mais le proprio ne vient que l'été. Tant pis, je forcerais la porte. Nous sommes trop loin pour prendre le chemin de la Réserve ou de la ville et la pluie est traitre avec les coulées de boue qui risquent très vite de se former vu le terrain en pente. De toute façon, dans ton état, ce n'est pas la meilleure option.



WILDBIRD
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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyMer 30 Déc 2015 - 21:36


Meeting with a bear


Chris & Cassandra



- Lâchez-moi

- Je t'ai dis de la fermer.

Oui j’avais eu le droit à un « ferme la chérie, pas un bruit » super la conversation. Je reste accrochée à ton bras lorsque tu m’évites de tomber. Putain de cheville. Elle est écorchée et j’ai dû me la tordre vu comment poser mon pied est douloureux.

- Suis-moi. On va arranger ça. me dis tu m’aidant à avancer.

- euh je suis garée par là… je me retourne cherchant à me repérer. ou là-haut

Merde, je suis perdue. Tous les pins, arbres et rochers se ressemblent. J’essaye de regarder la direction que l’ours a prise mais je ne reconnais rien. La pluie tombe de plus en plus drue. Tu m’entraines dans une direction sans trop me demander mon avis une seconde fois. Mon pauvre tee shirt me colle à la peau. L’eau dégouline dans mes cheveux. Je sens bientôt que mon short est trempé. Mes tennis font un bruit spongieux à chaque pas. Je serais bien tentée de fuir mais tu aurais tôt fait de me rattraper.

Tu marches sans un mot me portant presque plus que tu ne me soutiens. Tu t’arrêtes devant une cabane en rondin, tu me déposes sur le perron. Tu fais le tour de la maison. Je regarde les possibilités de fuite. La pluie tombe toujours. Le son d’une rivière proche enfle alimenté par les trombes d’eau qui s’abattent sur nous. Je me redresse péniblement, j’essaye de faire un pas. La douleur est trop intense, je me rassois. J’entends un bruit de bris de glace. Je sursaute mais je n’ai pas le temps de réaliser ce qui se passe. Je me sens soulevée et entrainée à l’intérieur.

Je ne me débats pas malgré la frayeur que m’inspire la situation. Je sais caresser dans le sens du poil mais si ça peut marcher sur un type ours je doute que j’aurais réussi avec l’animal qui était dehors. J’ordonne mes idées. Ma tête est confuse. La douleur semble remonter dans tout mon corps. A moins que je me sois cognée en tombant ? Je n’arrive pas à me souvenir. J’ai eu si peur sur le moment. D’ailleurs tu es qui ? Je t’épie aller dans une pièce, ressortir d’une autre, farfouiller à droite, ouvrir des placards à gauche… Je me tais, l’analyse est primordiale pour savoir à qui j’ai à faire. Je ne sais pas si c’est mon état ou ta personnalité mais ça ne me semble pas simple.

Tu finis par revenir. Je sursaute. Humph, je suis sure de ne pas mettre assoupie. Je dois être groggy ! Tu me demandes de m’allonger désignant le canapé et tu t’affaires au-dessus d’une boite.

- hum un peu direct, je n’ai pas le droit à un verre et quelques mots avant ? dis je un sourire taquin

Tu te retournes apparemment amusé. Tiens tu sais sourire. Tu désignes mon visage. Je porte la main à ma joue et je la retire rosie, un mélange de sang et d’eau. Ah ben ça explique tout. J’ai vraiment dû me cogner. Tu maintiens mon visage tamponnant ma tempe. Mon cœur s’accélère, je peux faire de l’esbroufe mais en vérité je n’en mène pas large. Une fois fini, tu me dis de me déshabiller … mais bien sûr !. Je me regarde… euh oui effectivement vêtue ou non vu la transparence des tissus provoquée par l’eau, ça ne changera pas grand-chose. Tu repars dans une pièce et reviens avec des fringues que tu as dû trouver dans un placard. Je choppe un tee shirt et me dénude me fichant bien de savoir si tu me regardes ou pas.

Un peu plus au sec tu me proposes de soigner mieux ma tempe et ma cheville. Je ne sais quoi en penser. Un braconnier ? un voleur ? un promeneur ? qui est tu ?



Dernière édition par Cassandra O'Maley le Sam 2 Jan 2016 - 14:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyVen 1 Jan 2016 - 22:33




With Casandra
Meeting with a bear.

T
rempés jusqu'aux os, nous ne tardons pas à arriver vers la fameuse cabane où je compte trouver refuge. Ton t-shirt est trempé, tes cheveux dégoulinent d'eau. je t'observe, tu sembles dans les mêmes âges que Lily. Je songe un instant à Kaya qui est repartie et à notre rupture avec Lily. Je pense à trop de choses tout d'un coup et les disperse aussitôt en concentrant mes pensées en particulier sur toi.
Tu aurais pu chercher à fuir à tout moment mais tu sembles avoir assez de jugeote pour ne pas t'aventurer à ça. Ta situation est critique avec ta cheville et ce foutu temps, tu dois savoir que d'un, je te rattraperais à peine filée, et de deux, même dans le cas contraire, tu aurais peu de chance de retrouver le chemin sans mal.

La cabane est désormais devant nous. Nous grimpons les quelques marches menant au perron puis je te dépose un instant en haut des escaliers le temps de faire le tour du lieu. Je cherche une seconde entrée à l'arrière pour faciliter la tâche, il me semble qu'il y a une porte vitrée derrière, et en effet. Je brise le carreau avec un truc qui traine à portée de main. Je dégage les débris restant puis glisse la main à l'intérieur pour déverrouiller le loquet. Je viens te chercher une fois la porte ouverte. Je te soulève en glissant un bras sous tes épaules et l'autre sous tes jambes. Tu me fais le plaisir de ne pas te débattre malgré la frayeur qui doit sans nul doute t'habiter. Refermant derrière moi après t'avoir reposée en faisant attention aux éclats de verre sur le sol dont je m'occuperais ensuite, je referme le petit volet intérieur situé sur la vitre pour empêcher la pluie de s'infiltrer ainsi que l'air froid. Il faudra que je laisse un mot en repartant et de quoi réparer ça, quoi qu'il vaudrait mieux que je revienne plus tard pour me charger moi-même des réparations.
Je passe d'une pièce à une autre, cherchant une trousse de secours dans la salle de bain ou dans un placard quelconque. Je vérifierais le reste plus tard, il doit y avoir un groupe électrogène, avec sa réserve d'essence rangée quelque part. En attendant, je cherche également des bougies. Je trouve deux lanternes ainsi que des chandeliers sur une petite cheminée. Ça devrait suffisamment nous éclairer dans un premier temps.
Tu sursautes alors que je réapparais derrière toi sans faire de bruit.

- Allonges-toi, te fis-,accompagné d'un signe de la tête.

- Hum un peu direct, je n’ai pas le droit à un verre et quelques mots avant ? plaisantes-tu soudain avec un sourire taquin.

Je hausse légèrement un sourcil puis fini par sourire. Je ne sais pas si tu cherches à détendre l'atmosphère ou à m'amadouer par une note d'humour. Quoi qu'il en soit, inutile d'être désagréable avec toi. Tu sembles étonnée de me voir sourire. C'est vrai que jusqu'ici, je n'ai pas été très délicat ni très causant. Je t'offre pour toute réponse à ta question un geste pour désigner ta blessure à al tempe. Tu t'es cognée durant la chute. Je m'empare du nécessaire puis d'une bouteille d'eau qui était dans un pack tout neuf placé dans un coin de la cuisine. Je m'occuperais de trouver où est située l'ouverture pour l'eau courante ensuite, il y a une réserve mais encore faut-il qu'elle soit en partie remplie. Je maintiens ton visage et tamponne doucement ta tempe. Si je demeure silencieux, mes gestes et mes regards eux, sont rassurant.
D'ailleurs, à mieux te regarder, il ne me semble pas t'avoir déjà croisée en ville. Peu importe, je ferais la conversation plus tard. Pour l'instant ...

- Déshabille-toi.

Je te laisse une minute puis reviens avec ce que j'ai pu trouver comme fringues de substitution. T'es pas pudique, surtout pour quelqu'un dans ta situation. Tu te dénudes sous mes yeux et je te regarde légèrement surpris avant de passer à autre chose, récupérant tes fringues trempées et les mettant à sécher sur des dossiers de chaises. Je m'occupe ensuite de ta cheville et de désinfecter ta tempe avant d'y placer un pansement.



- Je t'ai jamais vu à Lewiston, lâchais-je l'air de te demander si t'étais du coin. Au fait, moi c'est Draven.

Je manipule désormais ta cheville avec grand soin, ce qui ne t'empêche pas d'avoir un peu mal. Mais je fais un maximum d'effort pour être doux et te soulager. Je finis une fois terminé, par poser ton pied en le surélevant d'un coussin pour que tu sois bien calée puis je te refile une couverture. Comme je te l'ai dit, tu t'es joliment tordu la cheville, mais au moins, elle n'est pas cassée. Ça guérira vite.

- Reste tranquille, reposes-toi le temps que je m'occupe de l'eau courante. J'vais voir si le réservoir en contient puis me charger du groupe électrogène.

Je laisse une bouteille d'eau à ta portée. Je trouve le réservoir pour l'eau situé dehors, il est à un quart rempli, ça devrait suffire pour le temps qu'on va rester ici. Quant au groupe, ça prend un peu plus de temps. Il me faut remettre la main sur l'essence. Manque de pot, rien ! On va devoir s'en passer. Heureusement qu'il y a des chandelles et des lanternes. Ah tiens, je trouve également deux lampes à huile dans un placard. Ça devrait le faire. Avant de revenir près de toi, je vais moi-même enfiler un pantalon mais je suis forcé de rester torse nu. Trop large d'épaules pour arriver à enfiler un des rare t-shirt trouvés dans la chambre. Je ramène une serviette trouvée dans le placard de la salle de bain avec moi pour finir de m'essuyer les cheveux. Celle qui a servie un peu plus tôt à éponger les tiens est désormais étendue pour sécher.
A côté de la cheminée, quelques buches sont entassées. Toutefois pas de quoi durer plus d'une nuit mais ça devrait suffire pour démarrer un feu. On sera sans doute repartis avant de ne plus avoir de quoi l’alimenter de toute façon.

- Ça va mieux côté douleur calée comme ça ? te demandais-je. Une fois qu'on sera repartis quand le temps sera plus conciliant, je te déposerais à l’hôpital.

Un instant plus tard, tu me désignes ton sac à dos. Tu en ressors de quoi grignoter un peu ainsi qu'un paquet de clopes. Tu m'en proposes une, ce que j'accepte volontiers. Je choppe un chandelier à côté pour me l'allumer, préférant économiser la réserve de mon briquet au cas où.



WILDBIRD

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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptySam 2 Jan 2016 - 18:57


Meeting with a bear


Chris & Cassandra



- Je t'ai jamais vu à Lewiston,.

Hum moi par contre je suis sûre d’avoir vu cette tête quelque part. Si la mienne arrêtait de résonner …je pourrais peut être me concentrer. Merde c’était où… pas en ville. Ca y est ça me revient un hangar. Le combat d’il y a une semaine ou deux peut être. Enfin je crois.

- Au fait, moi c'est Draven. dis tu

Je fais un pale sourire accompagné d’une légère grimace.

- Cassandra O aïe ! je ne finis pas mon nom.

Puis d’abord quelle importance mon nom au pire il fera comme tous la pauvre orpheline dont les parents ont brulé et au mieux il s’en fout. Tu manipules le plus délicatement possible la cheville mais tu me fais grimacer quand même. Tu sembles pourtant t’employer à essayer de me faire le moins souffrir possible. Ben ce n’est pas une réussite mec ! Tu finis le bandage et pose ma cheville un peu en hauteur sur un coussin.

- Et je suis partie de la région, il y a une bonne décennie. En plus gamine je ne trainas pas vraiment en ville

Tu tentes de me rassurer sur l’état de ma cheville et me tends une couverture…. Ça guérira vite ! hum en attendant chômage technique. Ma tête me lance.

- Reste tranquille, reposes-toi le temps que je m'occupe de l'eau courante. J'vais voir si le réservoir en contient puis me charger du groupe électrogène.

Eau courante ?.. groupe électrogène ?… mes premières appréhensions reviennent au galop. Tu comptes me séquestrer combien de temps ? Je réfléchis aux alternatives qui se proposent à moi. Ma tête tourne. C’est ta voix qui me ramène à moi quelques secondes plus tard.

- Ça va mieux côté douleur calée comme ça ? Une fois qu'on sera repartis quand le temps sera plus conciliant, je te déposerais à l’hôpital.

Mouais ! mes yeux se lèvent au plafond. La pluie tambourine violement le bois. Si on repart un jour. Je te regarde…Putain il fait quoi torse nu Euh la question c’est plutôt quand s’est-il mis torse nu ? Merde j’ai dû être dans les vapes plus de quelques secondes… en tout cas torse nu c’est sûr c’est le combattant de l’autre fois. Une douleur me tire de mes réflexions.

- Non pas vraiment. Tu peux me passer mon sac, s’il te plait ? te dis-je en désignant le sac à dos.

Tu me le tend. Je farfouille dedans un instant.. Et merde je n’ai rien pour calmer douleur ! Je sors des barres de céréales et un paquet de clopes. Je regarde dépitée mon téléphone au fond du sac … Zéro réseau… Je te propose une cigarette. Tu l’allumes avec la bougie. Le sang s’accélère dans mes tempes. Il me faut rester éveillée. Je vais converser. La première question qui me vient sort toute seule et je la regrette presque avant d’avoir finie de la poser.

- Tu faisais quoi dans le coin ?

Non mais sérieux ! S’il faut t’es un braconnier ou un sérial killer ! Genre tu vas me répondre la vérité ! je pose rapidement une autre question essayant de calmer des tremblements involontaires.

- Je voulais juste patauger vers la cascade mais je pensais que les ours hibernaient en cette saison, non ? Tu crois qu’on est à combien de kilomètres de Lewiston ?

Les tremblements ne cessent pas, je me rends compte que ce n’est pas seulement la peur mais le froid. Je suis frigorifiée. Je tire la couverture un peu plus sur mes épaules. et l’autre qui est toujours torse nu Je te souris essayant de contenir la rage d’être si impuissante. Pourvu que tu ne devines pas ma crainte et ma colère.

- j’ai froid te dis-je d’une petite voix.


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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyDim 3 Jan 2016 - 14:02





With Casandra
Meeting with a bear.

T
u te présentes à ton tour puis me signifies que tu es partie de la région il y a une bonne décennie de cela et qu'étant gamine, tu ne trainais pas spécialement en ville. Tout en te soignant, je te rassure sur l’état de ta cheville qui fort heureusement, n'est pas cassée. Ce qui n'empêche en rien la douleur et le fait qu'il faudra tout de même un certain temps pour que ça guérisse une fois bien soigné. Raison pour laquelle j'avance plus tard qu'il faudra faire un tour par les urgences de l’hôpital. Je te tend ensuite une couverture puis te signale de rester tranquillement ici à te reposer le temps que je m'occupe de l'eau courante ainsi que du groupe électrogène histoire de ne pas m'y prendre trop tard au cas où nous nous éterniserions par ici.
Ça peut en effet prendre quelques heures avant que la pluie cesse ou au moins diminue en intensité. Et puis si ça permet de pouvoir mettre en route un chauffage mobile, ça sera mieux pour toi qui semble greloter.
Je reviens ainsi un instant plus tard, n'étant parvenu qu'à nous assurer un peu d'eau courante. Le feu lui, ne tiendra pas très longtemps et c'est la seule source qui puisse nous servir de chauffage.

- Ça va mieux côté douleur calée comme ça ? Une fois qu'on sera repartis quand le temps sera plus conciliant, je te déposerais à l’hôpital.

La pluie est toujours aussi violente. on peut entendre le vent fouetter violemment les branches d'arbres qui pour certaines, viennent frotter contre l'un des mur de la maisonnette.

- Non pas vraiment. Tu peux me passer mon sac, s’il te plait ?

Tu farfouilles un instant dedans et en retires des barres de céréales et un paquet de clopes. Tu regardes d'un air dépité ton téléphone qui semble visiblement vide ou alors aucun réseau. Pas étonnant dans ce coin. Et il ne faut pas compter sur moi côté technologie. Mes sœurs me reprochent de m'avoir offert un téléphone pour le laisser à la maison. Tu me proposes une clope puis tu m'interroges à mon tour sur ce que je suis venu faire dans le coin.
Je me gratte l’omoplate un instant, clope au bec.

- On m'a signalé la présence de braconniers dans le coin. Je fais régulièrement le tour sur les terres de la Réserve, me contentais-je de déclarer.

Je te retourne la question en expirant une bouffée. Tu me surprend par tes motivations en cette saison. Quant à la présence d'ours, je t'en apprends un peu plus.

- Tu crois qu’on est à combien de kilomètres de Lewiston ? cherches-tu ensuite à savoir.

Je t'annonce à peu près la distance ainsi que le lieu où nous nous situons. Difficilement faisable à pied. Il faudra récupérer mon véhicule au retour pour t'emmener à l’hôpital. Je remarque tes tremblements tandis qu'on discute. Tu remontes un peu plus la couverture sur toi. Tu arbores une drôle d'expression. Je m'occupe de raviver un peu plus le feu. Les vêtements sèchent devant. Tu déclares que tu as froid d'une petite voix. Le canapé est toutefois trop éloigné de l’âtre, et je décide de le pousser bien plus près afin que tu puisses mieux profiter de sa chaleur.

Après un temps, le linge est presque sec. Je peux au moins renfiler mon t-shirt et quitter la couverture avec laquelle j'avais moi-même aussi fini par m'entourer. Ce dont je ne me doute pas, c'est que je me suis endormi entre temps. Moi qui pensait avoir juste somnolé. Toi aussi visiblement. Combien d'heures sont passées au juste ? C'est le calme régnant dehors et les quelques éclaircies qui m'en disent plus. Je pointe le bout de mon nez dehors. Nous allons pouvoir repartir.

Le chemin semble long jusqu'à la réserve. Ça aurait été plus pratique que tu retrouves où tu avais garé ta voiture mais soit, une fois arrivés devant chez moi, je te signale que je m'occuperais de le retrouver et je te file mon numéro pour que tu puisses me joindre et venir le récupérer. Tu me refiles les clés.

- Au cas où tu aurais du mal à me joindre, dis-je une fois à bord de mon propre véhicule alors que nous prenons la direction de la ville pour nous rendre aux urgences de l’hôpital. Tu sauras que je laisserais ta bagnole devant chez moi, dis-je en ajoutant que je laisserais les clés dans un endroit sûr que je t'indique, où tu sauras les trouver pour repartir avec. Personne ici ne risque de venir me voler quoi que ce soit, je ne me fais aucun soucis là-dessus.
Nous ne tardons pas à arriver aux urgences. Je ne m'y attarde pas spécialement avec toi, juste le temps qu'une infirmière s'occupe de toi en te conduisant dans une pièce avant d'appeler Terrie. Terrie qui ne tarde pas à nous rejoindre et qui se concentre aussitôt sur toi. Je décide alors de quitter la pièce, inutile de m'attarder plus longtemps ici.

WILDBIRD
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Margaret J. Stark-Mears
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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyDim 3 Jan 2016 - 14:57

Terminé et verrouillé.
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Elizabeth K. Ashe
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MessageSujet: Re: Meeting with a bear (avec Chris Crow) Meeting with a bear (avec Chris Crow) EmptyMar 2 Aoû 2016 - 16:29

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